Petit terril conique régulier qui a commencé à s’élever dès 1923, celui-ci est situé au contact d’un ancien coron (la cité du Bois) et du bois de l’Offlarde (en continuité avec la forêt domaniale de Phalempin). Il est très... Agrandir
Petit terril conique régulier qui a commencé à s’élever dès 1923, celui-ci est situé au contact d’un ancien coron (la cité du Bois) et du bois de l’Offlarde (en continuité avec la forêt domaniale de Phalempin). Il est très reconnaissable à ses pentes boisées. / Réduire
C'est en général le premier terril que l'on voit en arrivant de Paris, marquant l'arrivée Sud dans le Bassin Minier. Le T87, 6 de Dourges, appelé Saint Henriette, est l'un des terrils emblématiques de la région. Même s’il verdit, ce terril... Agrandir
C'est en général le premier terril que l'on voit en arrivant de Paris, marquant l'arrivée Sud dans le Bassin Minier. Le T87, 6 de Dourges, appelé Saint Henriette, est l'un des terrils emblématiques de la région.
Même s’il verdit, ce terril extrêmement pentu n’est pas encore colonisé par les arbres, et ses terres schisteuses et meubles sont propices aux glissements et aux éboulements. Le sommet paraît inaccessible… L’ascension est dangereuse. Pas étonnant donc que le site qui ne bénéficie d’aucun aménagement, ne soit pas ouvert au public.
Impossible pourtant de l’ignorer, lui, avec ses 136 mètres, au-dessus du sol naturel, soit 166 m au-dessus du niveau de la mer : le plus haut de la chaîne des terrils après ceux du 11-19 à Loos-en-Gohelle. / Réduire
Les Terrils du pays à part sont particuliers car ce sont des terrils jumeaux. Du haut de leurs 180 mètres, ils offrent une vue imprenable sur les paysages de l'Artois et la chaîne des terrils. Ils disposent de nombreuses espèces... Agrandir
Les Terrils du pays à part sont particuliers car ce sont des terrils jumeaux. Du haut de leurs 180 mètres, ils offrent une vue imprenable sur les paysages de l'Artois et la chaîne des terrils. Ils disposent de nombreuses espèces végétales et animales.
420 marches ont été aménagées pour permettre d'accéder au sommet et au belvédère en toute sécurité. Profitez de la vue qui s'étend jusqu'aux monts des Flandres par temps clair.
Vous pourrez observer sur ce site des vallons, des boisements, des zones humides, des mares, des pelouses thermophiles. Cette diversité de milieux en fait un véritable “Pays à part”.Composé de deux terrils coniques, de quatre bassins à schlamms et du carreau de fosse, le site s’étend sur près d’une centaine d’hectares. Les sentiers aménagés vous permettront de découvrir les différents visages de ce site au cours des saisons. Au printemps, les pentes du terril se recouvrent des fleurs de coronilles et de Glaucière jaune, pour le plus grand plaisir des randonneurs. / Réduire
A 500 mètres à vol d’oiseau du Louvre-Lens, la base du 11-19 est l’une des « attractions » patrimoniales du Bassin minier. En raison de ses terrils jumeaux, parmi les plus hauts d’Europe (186m), mais aussi grâce à son chevalement... Agrandir
A 500 mètres à vol d’oiseau du Louvre-Lens, la base du 11-19 est l’une des « attractions » patrimoniales du Bassin minier. En raison de ses terrils jumeaux, parmi les plus hauts d’Europe (186m), mais aussi grâce à son chevalement et son imposante tour d’extraction en béton, la seule de la sorte conservée sur le territoire. Ironie de l’histoire, le 11-19, témoin d’une exploitation industrielle destructrice pour l’environnement, est devenu un pôle de référence du développement durable depuis 2000.
La Base et les terrils jumeaux du 11/19 constituent l’un des cinq sites du patrimoine minier conservés dans le Nord-Pas-de-Calais. Ces deux chiffres 11 et 19 font référence aux numéros des anciens puits de mine, 11 pour le chevalement métallique des années 1920 et 19 pour la tour de concentration en béton de 1960. Même si certains éléments ont disparu, le site présente l’avantage d’offrir une vision complète de ce que pouvait être un site minier avec le carreau de fosse, les terrils (résidus de l’exploitation du charbon) et la cité minière où logeaient les ouvriers. / Réduire
Avec ses 1,750 Km, le terril de Pinchonvalles est le plus long d’Europe. Il se présente sous forme d’une colline allongée avec un profil composé de trois plateaux successifs. Il apparaît comme un immense paquebot échoué au milieu de la... Agrandir
Avec ses 1,750 Km, le terril de Pinchonvalles est le plus long d’Europe. Il se présente sous forme d’une colline allongée avec un profil composé de trois plateaux successifs. Il apparaît comme un immense paquebot échoué au milieu de la plaine de la Gohelle. Le terril est constitué d’une mosaïque d’habitats qui lui confère un grand intérêt écologique. Classé en arrêté préfectoral de protection de biotope depuis 1982, il devient une zone de refuge pour la faune.
Sa formation s'est déroulée en trois temps : le socle s'est constitué à la fin du siècle dernier, le talus s'est élevé entre les deux guerres et le haut plateau s'est formé par les derniers déblais de la fosse 6 de Liévin.
Il présente tous les stades de reconquête végétale, recèle plus de deux cents espèces de plantes, abrite oiseaux, lézards et batraciens. / Réduire
Le terril des Argales était le plus grand terril du bassin minier Nord - Pas-de-Calais, avec 140 hectares d'emprise au sol. Grand terril plat, il a été installé sur des prairies et tourbières de la vallée de la Scarpe. Aujourd'hui, sa... Agrandir
Le terril des Argales était le plus grand terril du bassin minier Nord - Pas-de-Calais, avec 140 hectares d'emprise au sol. Grand terril plat, il a été installé sur des prairies et tourbières de la vallée de la Scarpe.
Aujourd'hui, sa ré-exploitation, qui a consisté à récupérer les morceaux de charbon déposés sur le terril en même temps que les roches stériles (schiste et grès), a entraîné de profonds remaniements. Le terril, par son poids impressionnant, s'est enfoncé dans le sol. L'exploitation des matériaux a fait apparaître un étang et a donné au site de nouveaux modelés.
Végétation atypique, faune exceptionnelle, vue à couper le souffle : le terril des Argales est un lieu magique. On s’y balade toute l’année. Aux beaux jours, on y croise même des chèvres.
Depuis le campanile qui surplombe le terril des Argales, le regard se perd à l’horizon. Pour aider la lecture du paysage, une fresque à 360° tapisse la coupole. Eglise d’Aniche, Centre Historique Minier de Lewarde, briqueterie de Vred, centrale thermique d’Hornaing. « Dans le fond, on devine même les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle, ajoute François-Christophe Pezin. Je ne me lasserai jamais de ce point de vue. » Pourtant, s’il y en a bien un qui a arpenté les versants de cette ancienne décharge de stériles à ciel ouvert, c’est bien lui. « Mais les temps ont changé », souligne le directeur de l’Office du tourisme de Rieulay. Les pôles se sont même inversés.
Hier associé au travail éreintant, ce petit village de 1400 âmes est aujourd’hui tourné vers les loisirs de plein air. Chiffres à l’appui. Chaque année les 140 hectares de schiste attirent 150 000 visiteurs. Principalement des randonneurs venus s’oxygéner dans ce poumon vert colonisé par des milliers de bouleaux. / Réduire
Installer des pieds de vigne sur le « terril escargot » d’Haillicourt, fumant encore de ses concentrations en gaz. Quel est le sens de tout cela ? Le sens, c’est de donner un nouveau visage au passé. Un visage plus vert,... Agrandir
Installer des pieds de vigne sur le « terril escargot » d’Haillicourt, fumant encore de ses concentrations en gaz. Quel est le sens de tout cela ?
Le sens, c’est de donner un nouveau visage au passé. Un visage plus vert, qui invite à la fête et au plaisir sur ces anciens lieux de sueur et de dur labeur. C’est ainsi que « le Charbonnay » est né ! 2 000 pieds de Chardonnay plantés, en plein cœur des houillères. Un projet ambitieux et un peu fou que l’on doit à deux vignerons : Olivier Pucek et Henri Jammet !
À 136 mètres d’altitude, avec un dénivelé de 80%, le terril d’Haillicourt offre aux vignerons de nombreuses possibilités. Leur « vin audacieux » rend hommage aux mineurs. C’est le seul à être élevé sur les déchets miniers d’autrefois. Des vignes bio sur une terre noire… Quelle histoire ! / Réduire
Aménagée sur un terril de plus de 129 mètres de haut, cette colline faite des gravats de la mine, fermée en 1962, est la seule piste de ski permanente extérieure de toute l’Europe. Elle offre une vue unique pour apercevoir... Agrandir
Aménagée sur un terril de plus de 129 mètres de haut, cette colline faite des gravats de la mine, fermée en 1962, est la seule piste de ski permanente extérieure de toute l’Europe. Elle offre une vue unique pour apercevoir « la chaîne des terrils » et plus loin, la Belgique et ses Monts de Flandres. L’histoire des lieux est évidemment celle des mineurs, des carreaux de mine, fermés les uns après les autres. Mais c’est aussi l’histoire d’une ambition collective : faire vivre, pour les habitants d’abord, pour les touristes plus tard, un lieu encore marqué par cette industrie…
Et à quelques deux cents mètres de là, creusé à l’emplacement d’un second terril, un lac… Attention, un vrai ! Pas une simple mare de carrière, mais un lac devenu le spot des fous de glisse sur l’eau de toute la région. Etudiants lillois, jeunes de Nœux-les-Mines et des environs… Certains ne ratent aucune journée d’été !
Un système de traction silencieux et sûr glisse au-dessus de l’eau. Pas simplement pour du ski nautique classique, mais bien pour 6 sortes de pratiques différentes, de la plus basique au nouveau wake-board, snow-board aquatique pour plus de sensations et de plaisir. / Réduire
Ce monument marque la découverte du charbon en 1720 dans la fosse de Madame Jeanne Colard. Après un travail qui a duré dix-huit mois, joue et nuit, que l'on a découvert la houille. On arrive, le 3 février 1720, sur... Agrandir
Ce monument marque la découverte du charbon en 1720 dans la fosse de Madame Jeanne Colard. Après un travail qui a duré dix-huit mois, joue et nuit, que l'on a découvert la houille. On arrive, le 3 février 1720, sur une veine que l'on a creusé dans toute son épaisseur, d'environ quatre pieds, et dont on a tiré du charbon de la largeur de la fosse, qui a environ huit pieds carrés, de manière que l'on a enlevé deux charretées, ce qui a été vite connu d'une bonne partie des habitants de la ville de Condé qui se sont rendus sur les lieux, ainsi que plusieurs habitants de Valenciennes, Douai et autres lieux qui, contents de cette découverte, en ont pris chacun un morceau pour l'emporter chez eux.
Cette découverte marque l'arrivée du charbon dans tout le Bassin Minier par le fonçage de plusieurs avaleresses dans tout le département. La mine était née. / Réduire
C'est en ce lieu que fût créée la compagnie des Mines d'Anzin, le 19 Novembre 1957.
Le château des douaniers est une grande maison située au Trieu de Fresnes à l’angle de la rue Gambetta et de la rue des Cordiers. Construite en 1760, ce fut à l’origine la maison de campagne de la famille... Agrandir
Le château des douaniers est une grande maison située au Trieu de Fresnes à l’angle de la rue Gambetta et de la rue des Cordiers. Construite en 1760, ce fut à l’origine la maison de campagne de la famille Désandrouin (Jean-Jacques 1682-1761) (Jean-Marie Stanislas 1738-1821). Aux alentours furent creusés plusieurs puits de mine. Le puits Saint Mathieu, percé dans l’enceinte de la propriété, fonctionna de 1777 à 1804.
Pour loger les mineurs, des logements, qui préfiguraient les futurs corons, furent construits à proximité du bâtiment.
Succédant aux mineurs, s’y installèrent des douaniers et leurs familles ce qui valut au lieu l’appellation de « Château des Douaniers ». En remerciements de services rendus pendant la révolution, le Marquis Jean-Marie Stanislas Désandrouin offrit le château à Jacques Renard qui lui donna une certaine notoriété. Il y installa le siège social des houillères dont il était administrateur et les bureaux de la mairie dont il était le maire. / Réduire
L’histoire de la fosse du Sarteau est celle d’une lutte opiniâtre contre l’envahissement des eaux. L’emplacement de la mine fut décidé par M. Jacques Renard, agent général de la compagnie des Mines d’Anzin, à la demande de la dite compagnie, le... Agrandir
L’histoire de la fosse du Sarteau est celle d’une lutte opiniâtre contre l’envahissement des eaux.
L’emplacement de la mine fut décidé par M. Jacques Renard, agent général de la compagnie des Mines d’Anzin, à la demande de la dite compagnie, le 4 juin 1822, sous la restauration. L’endroit était près de l’Escaut, ce qui devait permettre un chargement facile des péniches qui transportaient le charbon. Toutefois, le voisinage du fleuve risquait d’être un désavantage à cause de la nature marécageuse du terrain qui était susceptible d’être inondé en cas de fortes pluies ou de crues. Jacques Renard, conscient de ces inconvénients, avait mis en garde la Compagnie des Mines d’Anzin mais il ne fut pas écouté.
Derrière le Sarteau subsiste un blockhaus construit durant la première guerre mondiale. En 1836, on construisit cet édifice pour y installer une pompe permettant l'épuisement* de la fosse, c'est ce qu'on appelait « La machine à feu » de NEWCOMEN.
Le site qui comportait deux puits (un pour l'extraction, un pour l'exhaure) fut exploité jusqu'en 1862 et abandonné.
En 1938, la menace de guerre grandissante, l'armée utilise la structure comme casemate militaire, ouvre des bouches à feux et construit sur l’arrière un blockhaus en béton. Après la guerre la construction est abandonnée et le site reste en friche.
C'est le seul vestige d'un chevalement maçonné en briques dans le bassin houiller du Nord-Pas-de-Calais. / Réduire
La fosse Sophie de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hergnies. La fosse est commencée le 22 juin 1835 et commence à extraire en 1837. Elle est arrêtée à l'extraction... Agrandir
La fosse Sophie de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hergnies. La fosse est commencée le 22 juin 1835 et commence à extraire en 1837. Elle est arrêtée à l'extraction le 20 septembre 1861 et le puits est remblayé en août 1867. Contrairement aux autres fosses du secteur, le bâtiment d'extraction faisant office de chevalement halle a été conservé. C'est d'ailleurs l'un des deux chevalements halle encore debout de tout le bassin minier. / Réduire
Situé sur les communes d’Hergnies et de Vieux Condé, le site d’Amaury est composé d’environ 160 hectares d’espaces naturels dont 60 hectares de plan d’eau. L’étang d’Amaury est un étang d’affaissement minier qui présente une mosaïque de milieux naturels riches... Agrandir
Situé sur les communes d’Hergnies et de Vieux Condé, le site d’Amaury est composé d’environ 160 hectares d’espaces naturels dont 60 hectares de plan d’eau. L’étang d’Amaury est un étang d’affaissement minier qui présente une mosaïque de milieux naturels riches et diversifiés, un lieu de bien être dans un environnement de qualité. / Réduire
Ce logement est d’une modernité audacieuse pour son époque. Il est proposé à l’exposition Universelle de 1867 alors axée sur l’économie sociale par la Compagnie des Mines d’Anzin et obtient une médaille d’argent. Ce coron est comme un trait tiré de... Agrandir
Ce logement est d’une modernité audacieuse pour son époque. Il est proposé à l’exposition Universelle de 1867 alors axée sur l’économie sociale par la Compagnie des Mines d’Anzin et obtient une médaille d’argent.
Ce coron est comme un trait tiré de plus de deux cent cinquante mètres de long entre Anzin et Valenciennes. Il regroupe cent vingt maisons en six barreaux alignés. Chaque barreau est composé de vingt logements construits dos-à-dos. De part et d’autre du coron, on accédait aux maisons par une « voyette » qui distribuait les jardins, les clapiers, les puits et les cabines d’aisances. L’ensemble de l’opération est en briques.
Cette cité et la grève des mineurs d'Anzin de 1884 inspirèrent Zola lors de l'écriture de Germinal. / Réduire
La partie la plus ancienne du coron de la Sentinelle s'appelait à l'origine 'Le Nouveau Monde'. Aujourd'hui, connu sous le nom de Coron de l'Eglise, il semble être le plus ancien exemple de logement minier conservé. D'après les archives, 32... Agrandir
La partie la plus ancienne du coron de la Sentinelle s'appelait à l'origine 'Le Nouveau Monde'. Aujourd'hui, connu sous le nom de Coron de l'Eglise, il semble être le plus ancien exemple de logement minier conservé. D'après les archives, 32 maisons d'ouvriers en deux corps de bâtiments furent construites durant l'année 1825. L'ensemble du coron se répartissait à l'arrière de la fosse. A une date ultérieure, d'autres barres sont venues compléter la première série de logements. Au total, le coron finit par compter 88 logements, 2 fournils et 8 puits. Les habitations à deux niveaux avec une plus grande recherche décorative ont été privilégiées. Le coron se poursuivait de l'autre côté de la rue, à l'ouest de l'église Sainte-Barbe, formant un ensemble bipolaire réparti de part et d'autre de la future rue centrale du village. Ce deuxième ensemble fut détruit dans les années 1975 pour permettre la création d'une place publique.
Cette fosse abrite désormais une église, l'église Sainte Barbe, lieu de culte dans un bâtiment d'extraction. / Réduire
Ce chevalement datant de 1920 et réalisé en béton armé sur le modèle des chevalements métalliques. Isolé aujourd'hui dans un jardin public, c’est un remarquable témoin des chevalements construits après la Première Guerre mondiale. Puits numéro 2 de l'ancienne fosse... Agrandir
Ce chevalement datant de 1920 et réalisé en béton armé sur le modèle des chevalements métalliques. Isolé aujourd'hui dans un jardin public, c’est un remarquable témoin des chevalements construits après la Première Guerre mondiale. Puits numéro 2 de l'ancienne fosse Dutemple à Valenciennes, foncée pour la Compagnie des Mines d'Anzin, il a cessé son activité en 1949. / Réduire
Fosse foncée en 1901 et 1902 pour la Compagnie des Mines d'Anzin. Le chevalement subsistant de cette fosse date de 1951. Construit par l'entreprise Delattre et Frouard, c'est un chevalement à poutrelles d'acier boulonnées, de type portique, avec avant-carré porteur... Agrandir
Fosse foncée en 1901 et 1902 pour la Compagnie des Mines d'Anzin. Le chevalement subsistant de cette fosse date de 1951. Construit par l'entreprise Delattre et Frouard, c'est un chevalement à poutrelles d'acier boulonnées, de type portique, avec avant-carré porteur et mollettes superposées. Depuis le démantèlement de la fosse en 1989 et la démolition en 1991 du chevalement jumeau (n° 2) , c'est le seul vestige de cette importante fosse, témoin de l'époque de modernisation de l'après-guerre.
A proximité du site se situe l'étang de Chabaud-Latour. Ce vaste complexe humide, s'étendant sur 670 ha (dont près de 200 ha appartenant au Département du Nord), présente un faune et une flore particulièrement remarquables. Il constitue, par la présence d'espèces comme le Butoir étoilé et le Blongios nain, un des sites ornithologiques majeurs dans le Parc naturel régional Scarpe-Escaut. / Réduire
Ce site est l'un des plus beaux et les plus vastes du Bassin Minier. Des cités minières (Pinson, Sabatier), des terrils, un chevalement ... Ce site exceptionnel en bordure de ville et en lisière de forêt saura vous étonner par... Agrandir
Ce site est l'un des plus beaux et les plus vastes du Bassin Minier. Des cités minières (Pinson, Sabatier), des terrils, un chevalement ... Ce site exceptionnel en bordure de ville et en lisière de forêt saura vous étonner par son incroyable diversité.
La fosse dite «Sabatier», de la Compagnie des Mines d'Anzin, fut créée en juillet 1910 lorsque fut creusé un premier puits. La Grande guerre interrompit le processus d'exploitation qui prit réellement son essor en octobre 1920. Au moment de la nationalisation, la fosse conserva son autonomie et fut modernisée en 1955. En 1956, le chevalement n°2 fut remplacé par celui en place actuellement, réemploi de la fosse n°1-1bis de La Clarence du Groupe d'Auchel. Lors de son installation à Sabatier, deux poussards furent ajoutés et la machine d'extraction remplacée par une autre plus puissante. Dès août 1957, la fosse Sabatier, qui avait achevé sa phase de modernisation, reprit l'exploitation de la fosse n°3 de Vicoigne. En 1974, on regroupa au site celui de La Grange. Le site ferma en mai 1980 et les puits n°1 et 2 furent remblayés en 1985. Le chevalement n°1 fut abattu en 1986 et le faux-carré du chevalement n°2 fut démantelé peu après. Toutefois, le chevalement fut conservé. La commune de Raismes se porta acquéreur de la fosse en 1994 et l'ensemble, avec les terrils, fut transformé en sentiers de randonnée pédestre.
La Cité Sabatier, située au bord de la forêt de Vicoigne, est une petite cité pavillonnaire. Plus grandes et plus spacieuses que les habitations d’autres cités, ses maisons jumelées étaient réservées au personnel d’encadrement de la fosse?: chef de carreau, chefs-porions, surveillants... Les ouvriers-mineurs et leurs familles étaient quant à eux logés dans la cité voisine du Pinson. En empruntant le cheminement qui vous mènera à l’ancien carreau Sabatier, remarquez, de part et d’autre, deux habitations plus hautes et plus imposantes que les autres?: elles encadrent symboliquement l’entrée de la fosse.
Dans la Cité du Pinson vous pourrez découvrir plusieurs monuments polonais (dont l'église Sainte-Cécile et le Presbytère).
Un must-have pour découvrir le Bassin Minier ! / Réduire
Proche de la célèbre trouée d’Arenberg du Paris-Roubaix et de la réserve ornithologique de la Mare à Goriaux, le prestigieux site d’Arenberg est une étape indispensable dans notre région. Ouverte en 1899 par la Compagnie des mines d’Anzin, la fosse d’Arenberg... Agrandir
Proche de la célèbre trouée d’Arenberg du Paris-Roubaix et de la réserve ornithologique de la Mare à Goriaux, le prestigieux site d’Arenberg est une étape indispensable dans notre région.
Ouverte en 1899 par la Compagnie des mines d’Anzin, la fosse d’Arenberg symbolise toute l’évolution de l’épopée minière. Mise en exploitation en 1903, elle est très vite devenue l'une des plus productives de la Compagnie : 218 915 tonnes en 1906, et jusque 452 630 tonnes en 1930.
En 1930, la production de charbon croît de manière spectaculaire tandis que les techniques d’extraction continuent d’évoluer. En 1954, les Houillères nationales créent à Arenberg un nouveau siège d’exploitation et construisent un lavoir plus performant. Le site devient alors un puissant siège de concentration, doté d’équipements des plus modernes. Pourtant, la récession qui sévit dans les années 1970 et l’épuisement des ressources font s’effondrer la production. L’exploitation cessera en mars 1989.
En 1992 est tourné sur le site le film Germinal de Claude Berri. A la fin du tournage le site est menaçé de destruction par les houillères. Suite à la mobilation de M. Larcanché maire de Wallers, des anciens mineurs et du Cercle d'Etudes Ferroviaires Nord de Denain le site est sauvé des destructions et est en partie classé monument historique. Depuis 1992, l'association des anciens mineurs de Wallers réalise des visites guidées du site minier les mardis et jeudis matins ou sur rendez vous pour les groupes. Ils accueillent entre 4000 et 5000 personnes chaque année.
Depuis 2001, le site est devenu le siège de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut.
A proximité, la Mare à Goriaux est un site incontournable du Bassin Minier. Un très important affaissement minier a créé trois mares dès 1916, qui ont fini par se rejoindre vers 1930 pour former un seul étang, situé au pied du terril no 171, Mare à Goriaux pour partie recolonisé par la végétation.
N'hésitez pas à faire un tour également dans la cité d'Arenberg ! La construction de cette cité de corons débute en 1900, en même temps que la fosse d’Arenberg, et s’achève en 1923. Une première partie, située en face de la fosse, s’organise le long d’une seule rue rectiligne longeant le carreau de fosse. Les deux rangées d’habitations proposent des pavillons de 2 logements encore fortement alignés, comme de coutume à l’époque. L’architecture et la décoration sont simples et minimalistes: quelques bandeaux de briques, fausses baies et fers d’ancrage. Le reste de la cité s’organise autour de la vaste place Casimir Périer. En 2002, la cité a fait l’objet d’une opération de rénovation. Depuis, les habitations offrent de belles façades sablées animées de leurs menuiseries d’origine aux couleurs éclatantes. / Réduire
Nom connu pour le stade de Lens qui porte le même nom, FB était un ancien directeur des mines de la compagnie de Lens. Il est surtout connu pour avoir redressé la Compagnie après la Première Guerre Mondiale, où toutes... Agrandir
Nom connu pour le stade de Lens qui porte le même nom, FB était un ancien directeur des mines de la compagnie de Lens. Il est surtout connu pour avoir redressé la Compagnie après la Première Guerre Mondiale, où toutes les installations avaient été détruites par les bombardements et les troupes alliées comme ennemies.
"Toutes les constructions étaient détruites, les routes et les chemins de fer n’existaient plus, les puits dynamités étaient inondés, les galeries souterraines à demi effondrées. Le résultat de plus d’un demi-siècle de travail avait disparu. Tout était à refaire. Félix Bollaert fut l’un de ces bons artisans"
Entrant d'abord au conseil d'administration de la compagnie, il en devient président en 1922 et il redresse tellement bien l'entreprise minière qu'il est suivi de très près par le gouvernement français, vantant ses mérites et voulant s'inspirer du modèle du Lensois.
En 1933 il inaugure le stade de la ville, à la pointe du progrès pour l'époque. Il décèdera en 1936, et la ville donnera au stade de Lens et à la Fosse 13bis, le nom de Felix Bollaert.
la fosse est un puits d'aérage. Elle sert à ventiler les fosses alentours afin d'éviter les catastrophes dûes à l'échappement de gaz dans les galleries minières et amenant de l'air dans ces dernières. Elle est mise en service en 1910, est détruite lors de la Première Guerre Mondiale puis est reconstruite dans la version que l'on connait aujourd'hui. Elle assure donc le retour d'air des fosses environnantes jusqu'à sa fermeture, en 1958.
Aujourd'hui la fosse est dans un très sale état même si l'ensemble des batiments ont été conservées et ont traversés les âges. Maintes et maintes fois souillée par des tags, des drogués et ayant connus des histoires sordides, une association tente de la protéger du mieux que possible. Afin qu'on se souvienne, pour toujours, de ce témoin du passé minier. / Réduire
À la périphérie de Gosnay, petit village enclavé entre Béthune et Bruay-la-Buissière, un bien étrange site attire l’attention des promeneurs. L’hétéroclisme des bâtiments interpelle, tout autant que leur état de vétusté. Il s’agit de la chartreuse du Mont-Sainte-Marie, aujourd'hui appelée... Agrandir
À la périphérie de Gosnay, petit village enclavé entre Béthune et Bruay-la-Buissière, un bien étrange site attire l’attention des promeneurs. L’hétéroclisme des bâtiments interpelle, tout autant que leur état de vétusté. Il s’agit de la chartreuse du Mont-Sainte-Marie, aujourd'hui appelée le Chateau des Dames.
Fondée en 1329 par la Comtesse Mahaut d'Artois, très connue pour avoir été la belle mère de Philippe le Long et Charles le Bel, rois de France, elle accueille au départ des religieuses et des moniales, et se situe non loin de la Chartreuse des Hommes du Val Saint Esprit, acuceillant des moines dès 1324 et étant un sublime batiment protégé à ce jour.
En 1792, la Révolution chasse les religieuses. La dernière prieure, Albertine Briois, est guillotinée le 27 juin 1794 et la chartreuse est confisquée, puis vendue le 7 février 1794 à Jean-Baptiste Taffin, procureur-syndic du district.
Le 25 octobre 1899, la Compagnie des mines de Bruay acheta la propriété aux héritiers de Taffin pour en faire une cité ouvrière, la Cité 17, que l’on appelle encore aujourd’hui « le château des Dames ». Certains batiments sont transformés en corons, premiers du genre dans le Pas de Calais. C'est ainsi que la Chartreuse a été protégée au patrimoine mondial de l'Unesco.
Puis le site tombe dans l'oubli. Voué à la démolition par les Houillères nationales en 1976, le château des Dames ne doit sa survie qu’à une poignée de personnes réunies en association de sauvegarde. Hélas, aujourd'hui, le site est toujours en ruine, malgré la volonté de préservation de la région. Son environnement défavorable en fait une sorte de ghetto à l’écart de l’agglomération. / Réduire
A côté de Douai, une fosse au destin particulier dort, comme sa consoeur la 13bis, depuis 1958. Construite en 1900 à l'écart du bassin, attaquée par la rouille, le temps et la végétation, elle semble prête à s'écrouler, ne tenant... Agrandir
A côté de Douai, une fosse au destin particulier dort, comme sa consoeur la 13bis, depuis 1958. Construite en 1900 à l'écart du bassin, attaquée par la rouille, le temps et la végétation, elle semble prête à s'écrouler, ne tenant que par sa charpente et quelques briques. Laissez moi vous parler de la Fosse 2 des Mines de Flines, à Anhiers.
Après 60 ans de bons et loyaux services, et quelque 608 000 tonnes de houille au compteur, le chevalement n° 2 de la fosse de Flines s'est tu. Définitivement. Innondée et Détruite en 1918 par les Allemands, reconstruite dans une version en béton, elle a céssé d'extraire en 1922 pour servir d'aérage et de ventilation à des fosses bien plus importantes : les fosses Bonnel et Bernard. Dans un dernier souffle de près de 40 ans.
Rachetée par un particulier dans les années 60, elle a certes pourri mais a tenu le coup, affronté des tempêtes, et a survecu au temps qui passe, pas comme ses consoeures aux alentours. / Réduire
Le Chevalement du Vieux 2, vestige de la fosse n°2 de la Compagnie de Marles, est le seul chevalement de la région de Béthune-Bruay encore préservé. Il figure parmi les 21 chevalements inclus dans le périmètre Bassin minier Patrimoine mondial. Le... Agrandir
Le Chevalement du Vieux 2, vestige de la fosse n°2 de la Compagnie de Marles, est le seul chevalement de la région de Béthune-Bruay encore préservé. Il figure parmi les 21 chevalements inclus dans le périmètre Bassin minier Patrimoine mondial.
Le bâtiment abrite la machine d’extraction et expose du matériel lié à l’activité minière. Une exposition permanente est consacrée à la Compagnie des Mines de Houilles de Marles. Vingt-six panneaux retracent la vie de la concession avec le premier fonçage infructueux, à Marles, en 1853, à la nationalisation des Houillères en 1946, jusqu’à leur dissolution en 1993, et la fermeture définitive du dernier puits du siège n°2, le 29 mars 1974. / Réduire
Encore un chevalement qui échappe à la démolition ! Le chevalement de la fosse no 8 - 8 bis des mines de Dourges est réinstallé en 1961 sur ce charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La fosse appartient alors au... Agrandir
Encore un chevalement qui échappe à la démolition ! Le chevalement de la fosse no 8 - 8 bis des mines de Dourges est réinstallé en 1961 sur ce charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. La fosse appartient alors au Groupe d'Oignies. Il équipait depuis 1946 le puits no 3 ter de la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter de la Compagnie des mines de Marles, faisant alors partie du Groupe d'Auchel depuis la récente nationalisation. / Réduire
Visible depuis l'A21, les Terrils de l'Escarpelle et des Pâturelles sont deux exemples typiques de la reconversion verte du Bassin Minier, et font partie intégrante du patrimoine minier protégé par l'Unesco en 2012. Issus de la fosse de l'Escarpelle, les terrils... Agrandir
Visible depuis l'A21, les Terrils de l'Escarpelle et des Pâturelles sont deux exemples typiques de la reconversion verte du Bassin Minier, et font partie intégrante du patrimoine minier protégé par l'Unesco en 2012.
Issus de la fosse de l'Escarpelle, les terrils de Roost-Warendin et de Râches sont à l'origine des terrils taulaires installés en bordure de Scarpe. Sur celui de l'Escarpelle, un cône de matériaux stériles a été rajouté. Après l'exploitation minière, les terrils furent laissés à l'abandon. Aujourd'hui, ils sont verts et majestueux.
A proximité se situe le site de l'exploitation de l'Escarpelle, à côté de la Tourbière et de la Réserve Naturelle des Lains. Le plus beau chevalement de la région, reconnaissable par ses deux étages et sa couleur bleue qui dénote du patrimoine autour du site, est ici conservé. / Réduire
10 Mars 1906, vers 6h45, un coup de poussier surgit dans les galléries de la Compagnie des Mines de Courrières, à hauteur de la Fosse 2 située à Billy-Montigny. Sur presque 110km de galeries, ce sont 1099 personnes, dont 1/3... Agrandir
10 Mars 1906, vers 6h45, un coup de poussier surgit dans les galléries de la Compagnie des Mines de Courrières, à hauteur de la Fosse 2 située à Billy-Montigny. Sur presque 110km de galeries, ce sont 1099 personnes, dont 1/3 d'enfants, qui seront tués lors de l'évènement. Cet évènement, c'est la Catastrophe de Courrières, la catastrophe minière la plus meurtrière d'Europe.
Un terrible bruit sourd et une secousse se font sentir en surface des puits de mines, des nuages de poussières sortent des fosses...
Quelques mineurs parviennent à remonter et à donner l’alerte. Les secours sont organisés rapidement. On remonte blessés et cadavres, certains sont méconnaissables...
Quarante-huit heures après la catastrophe, les sapeurs-pompiers de Paris arrivent sur les lieux, épaulés par les sauveteurs des compagnies de la Ruhr (solidarité remarquable dans un contexte politique franco-allemand très tendu) qui sont équipés d’appareils respiratoires d’une conception nouvelle. Le bilan est terrible : 1 099 victimes. Des familles entières sont décimées. On cite le cas d’une famille ayant perdu le père et cinq de ses enfants. Treize rescapés seront remontés le 30 mars, et un ultime survivant le 4 avril soit 25 jours après la catastrophe. Deux causes essentielles peuvent expliquer le désastre : le coup de grisou et le coup de poussière (appelé aussi coup de poussier). Le grisou est un gaz composé essentiellement de méthane. Il présente un énorme risque à cause de son caractère explosif au contact d’une étincelle (on a mis en cause l’utilisation des lampes à feu nu). Le coup de poussière correspond à l’inflammation violente de grandes quantités de poussière de charbon en suspension. Cette combustion très rapide se propage et engendre avec elle une surpression et une explosion. Cette catastrophe serait donc due à la combinaison de ces deux phénomènes.
Cette catastrophe fut suivie de nombreuses polémiques. On accusait la compagnie de Courrières d’avoir poursuivi l’exploitation de la mine alors qu’un incendie, découvert trois jours plus tôt, n’avait pas encore été complètement maîtrisé. La gestion de la crise fut également critiquée, notamment la décision de l’ingénieur en chef des mines, de stopper les recherches d’éventuels rescapés, trois jours seulement après l’explosion. Des manifestations et des grèves, éclatèrent. Ce mouvement social issu de la catastrophe déboucha aussi sur l’instauration du repos hebdomadaire.
Par ailleurs, la catastrophe a entraîné un vaste effort d’actions de prévention avec en particulier des sessions de formation. En 1907, le premier poste central de secours du bassin Nord-Pas-de-Calais est créé à Liévin. On y forme des équipes spécialisées de sauveteurs et on y étudie les risques dus au grisou et au poussier. Les lampes à feu nu sont bannies au profit des lampes dites de sûreté (lampes Davy). / Réduire
Les premières fosses de Denain furent ouvertes au début du 19ème siècle lorsque la Compagnie des Mines d'Anzin se mit en quête de nouveaux gisements de charbon. La découverte du charbon sur le territoire de Denain marqua le début d'une... Agrandir
Les premières fosses de Denain furent ouvertes au début du 19ème siècle lorsque la Compagnie des Mines d'Anzin se mit en quête de nouveaux gisements de charbon. La découverte du charbon sur le territoire de Denain marqua le début d'une ère prospère pour la petite bourgade qui se mua en un important centre industriel du nord.
A la suite du charbon, l'acier et la production de matériel ferrovière ont contribué à l'essor de la cité. La fosse Mathilde, nom donné en hommage à Mathilde Bonaparte, nièce de Napoléon, fut ouverte en 1831 et mise en communication avec la fosse Turenne en 1833. En 1837, la production atteignait environ 22000 tonnes et était alors la plus rentable de Denain.
En 1862, lorsque l'extraction de la fosse cessa faute d'une production suffisante, la fosse Mathilde avait fourni 549000 tonnes de charbon. Le puits, dans un premier temps conservé, fut fermé et remblayé en 1863. Les machines furent récupérées mais les bâtiments de surface restèrent en place.
Un projet de reconversion des bâtiments en logements pour maître-ouvriers fut mis à l'étude dès 1863. La rampe d'accès à la fosse fut préservée ainsi que les murs mais la cheminée fut détruite. Le premier étage du corps de bâtiment face à la rue Mathilde, abritait la salle de triage et, en haut de la rampe, était installé le bâtiment de recette surmonté du chevalement avec son large mur pignon. De l'autre côté de la tour, un édifice abritait la machine d'extraction.
Des caves furent aménagées sous la rampe et la cour centrale. Une écurie avoisina le logement situé au fond. Entre les années 1960 et 1980, un bâtiment couvert par un toit en appentis fut accolé à celui situé à l'opposé de la rampe (ancienne chaufferie). / Réduire
La fosse Delloye fut créée, à Lewarde, à proximité de la concession d'Azincourt. Initié à partir de 1911, le fonçage du puits n°1 fut interrompu par la Première guerre puis repris en 1921. Il rentra en exploitation en 1927. Le... Agrandir
La fosse Delloye fut créée, à Lewarde, à proximité de la concession d'Azincourt. Initié à partir de 1911, le fonçage du puits n°1 fut interrompu par la Première guerre puis repris en 1921. Il rentra en exploitation en 1927. Le fonçage du deuxième puits commença en 1927 et son exploitation démarra en 1931. Les deux puits étaient autonomes, servant à l'extraction du charbon et au retour d'air. En 1955, la fosse Vuillemin fut concentrée sur Delloye. Dès 1967, on constata l'épuisement à court terme du gisement et l'impossibilité de poursuivre l'extraction en profondeur.
La fosse ferma le 15 juillet 1971. Dès cette date, le site de Lewarde fut choisi pour y implanter un Centre Historique Minier avec pour objectif de témoigner des activités minières. Ainsi, machines, outils mais également archives des différentes fosses furent collectées pour alimenter ce projet. L'architecte belge Henri Guchez fut chargé de la mutation des bâtiments. Le centre ouvrit ses portes le 3 mai 1984. / Réduire
La fosse n°5 de la Compagnie des mines de Meurchin fut foncée en 1904 pour atteindre une profondeur de 395 mètres. Elle cessera son activité d'extraction en 1937 mais sera maintenue pour le service et comme retour d'air pour une... Agrandir
La fosse n°5 de la Compagnie des mines de Meurchin fut foncée en 1904 pour atteindre une profondeur de 395 mètres. Elle cessera son activité d'extraction en 1937 mais sera maintenue pour le service et comme retour d'air pour une partie des travaux de la fosse 3-4 sur la commune de Wingles et ce, jusqu'en 1963, où elle abandonne toute fonction. Le puits sera remblayé en 1965. Les installations sont préservées et le chevalement est transformé pour en faire une tour de fabrication de plombs de chasse.
Aujourd'hui le site tombe en désuétude, et c'est bien malheureux. A proximité du site, des rails sont encore visibles, montrant l'industrialisation sauvage des environs. / Réduire
L'un des cinq joyaux du Bassin Minier ! Etant autrefois celèbre notamment pour avoir été vu dans Bienvenue chez les Ch'tis, la cité des Electriciens s'est métamorphosée afin d'éviter d'être démolie. La cité des Électriciens est construite par la Compagnie... Agrandir
L'un des cinq joyaux du Bassin Minier ! Etant autrefois celèbre notamment pour avoir été vu dans Bienvenue chez les Ch'tis, la cité des Electriciens s'est métamorphosée afin d'éviter d'être démolie.
La cité des Électriciens est construite par la Compagnie des mines de Bruay entre 1856 et 1861 pour loger les familles des mineurs travaillant à la fosse n°2. La Compagnie des mines a choisi de grands savants ayant fait des découvertes en matière d’électricité pour nommer les rues de la cité : Ampère, Marconi, Volta, Edison, Coulomb, Franklin, Laplace, Faraday, Branly et Gramme, d’où son nom d’usage « cité des Électriciens ». La Cité des Electriciens est la plus ancienne cité minière subsistant dans la partie ouest du bassin minier. Elle constitue une véritable charnière dans l’histoire de l’habitat ouvrier. Elle témoigne en effet de la progressive évolution de l’habitat ouvrier au XIXe siècle, et est un exemple exceptionnel de l’architecture des premiers corons.
Sa configuration n’a pas changé depuis sa construction. Elle comprend sept barreaux parallèles à la rue Anatole France et deux barreaux perpendiculaires. La conservation des carins (dépendances) et des voyettes (ruelles) lui a permis de garder son intégrité.
La Cité aujourd'hui se visite et accueille un centre d'interprétation qui permettent de découvrir le patrimoine minier d'une façon unique. / Réduire
En 1859, un puits est foré par la compagnie de Douvrin, compagnie des mines de Lens. Détruit au cours de la Première guerre mondiale. Les bâtiments sont reconstruits en 1920 dans le style de la compagnie des mines de Lens... Agrandir
En 1859, un puits est foré par la compagnie de Douvrin, compagnie des mines de Lens. Détruit au cours de la Première guerre mondiale. Les bâtiments sont reconstruits en 1920 dans le style de la compagnie des mines de Lens qui voulait un style architectural uniforme permettant d'identifier ses propriétés. Le chevalement est en béton, la couverture en forme de clocheton renferme un réservoir d'eau. Il s'agit du dernier vestige de chevalement en béton du type "mines de Lens". / Réduire
Le puits n°2 fut foncé en 1860 et mis en service en 1863. La fosse fut reconstruite après sa destruction pendant la Grande Guerre. Elle fut pressentie dès 1934 pour devenir le siège de concentration de la compagnie afin de... Agrandir
Le puits n°2 fut foncé en 1860 et mis en service en 1863. La fosse fut reconstruite après sa destruction pendant la Grande Guerre. Elle fut pressentie dès 1934 pour devenir le siège de concentration de la compagnie afin de réduire les effectifs de personnel et économiser les combustibles.
La mine image est une galerie de mines reconstituée en surface ou sous terre à faible profondeur pour servir de terrain d'apprentissage avant la première descente, ou de lieu de formation professionnelle pour les mineurs, notamment sur les questions de sécurité. Celle de Oignies date de 1945. Elle est constituée de deux longs tunnels de tôle prolongés par une galerie souterraine placée sous un petit terril constitué à cet effet. / Réduire
Le Bois du Cazier illustre la condition et l’immigration ouvrière. Grâce au travail de sensibilisation mené autour de la catastrophe du 8 août 1956 qui fit 262 victimes originaires de 12 pays différents, dont une majorité d’Italiens, nul ne peut... Agrandir
Le Bois du Cazier illustre la condition et l’immigration ouvrière. Grâce au travail de sensibilisation mené autour de la catastrophe du 8 août 1956 qui fit 262 victimes originaires de 12 pays différents, dont une majorité d’Italiens, nul ne peut plus ignorer la puissance de ce patrimoine mémoriel. La dureté du travail de ces « gueules noires » et ses dangers ont contribué à faire du pays de Charleroi une terre prospère.
Fermé en 1967 et laissé à l’abandon, le site a été remis en valeur par la Région wallonne grâce au soutien des Fonds structurels de l’Union européenne. Il a été ouvert au public en 2002, non seulement comme lieu de mémoire mais aussi comme musée et attraction touristique. Le Bois du Cazier est un site minier mais il est plus qu’un musée de la mine, il est un témoignage du passé industriel de la Wallonie. / Réduire
Situé entre Liège et Maastricht, Blegny-Mine est une des quatre authentiques mines de charbon d'Europe dont les galeries souterraines sont encore accessibles aux visiteurs via le puits d'origine. Munis d’une veste et de votre casque, descendez par la cage de... Agrandir
Situé entre Liège et Maastricht, Blegny-Mine est une des quatre authentiques mines de charbon d'Europe dont les galeries souterraines sont encore accessibles aux visiteurs via le puits d'origine. Munis d’une veste et de votre casque, descendez par la cage de mine à - 30 et - 60 mètres sous terre pour comprendre comment était extrait le charbon.
A Blegny, l'exploitation de la houille commence dès le XVe siècle, sous l'impulsion des moines de l'Abbaye du Val-Dieu, propriétaires de terrains houillers. Une nouvelle société, la S.A. des Charbonnages d’Argenteau, voit le jour en 1919, bientôt gérée par la famille Ausselet. La production croît rapidement : elle atteint déjà 84.000 tonnes/an en 1931 (contre 10.000 tonnes avant la première fermeture).
L’histoire aurait pu se terminer là, et Argenteau-Trembleur devenir un chancre industriel de plus, livré aux vandales et aux herbes folles. C’était compter sans la volonté des autorités provinciales de l’époque, en particulier du Gouverneur Gilbert Mottard, soucieux de voir préserver un «souvenir du mineur» en région liégeoise. Dès 1978, la reconversion en complexe touristique et lieu de mémoire est décidée. La Province de Liège achète le site en 1980,
Depuis le 1er juillet 2012, Blegny-Mine est reconnu conjointement aux trois autres sites miniers majeurs de Wallonie comme Patrimoine Mondial de l'Unesco. / Réduire
Un village minier unique en Europe ! A l'orée du XIXe siècle, la Société des Charbonnages du Bois-du-Luc fonde la fosse Saint-Emmanuel. A proximité de ce puits, elle crée un modèle unique de village conservé dans sa globalité depuis ses... Agrandir
Un village minier unique en Europe ! A l'orée du XIXe siècle, la Société des Charbonnages du Bois-du-Luc fonde la fosse Saint-Emmanuel. A proximité de ce puits, elle crée un modèle unique de village conservé dans sa globalité depuis ses bâtiments industriels jusqu’à son école en passant par : l’hospice, le kiosque, les maisons ouvrières et l’église. C'est l'un des plus anciens charbonnages de Belgique.
Le site minier du Bois-du-Luc est un témoignage exceptionnel de l’ère industrielle; son intégrité et son authenticité en font un lieu patrimonial incontournable. / Réduire
Des documents montrent des traces d'exploitation de la houille à Châtelineau vers 1611. En 1778, paraît l'acte constitutif d'une société pour l'exploitation de la veine «le Gouffre». Par la suite, en 1835, se fondait la Société Anonyme des Hauts-Fourneaux, Usines... Agrandir
Des documents montrent des traces d'exploitation de la houille à Châtelineau vers 1611. En 1778, paraît l'acte constitutif d'une société pour l'exploitation de la veine «le Gouffre». Par la suite, en 1835, se fondait la Société Anonyme des Hauts-Fourneaux, Usines et Charbonnages de Châtelineau, qui fusionna en 1866 avec la Société Anonyme des Hauts-Fourneaux, Usines et Charbonnages de Marcinelle et Couillet. La société des charbonnages du Gouffre devint autonome le 18 février 1882. Elle possédait 10 sièges d'extraction mis en service entre 1827 pour le n°1 et 1916 pour le n°10. En 1929, la production s'élevait à 333 000 tonnes pour un personnel de 1458 ouvriers ; puis elle fut de 480 000 tonnes pour 1723 ouvriers en 1956. Son dernier puits en activité fut le n°7 qui ferma le 15 mai 1969.
Le siège n°10 fut le dernier mis en service en 1916, mais les rendements ne furent jamais très bons. En 1963, ce siège n'enregistra qu'une production de 83 000 tonnes. Il ferma ses portes le 31 mars 1969, peu de temps avant le n°7. Aujourd'hui, la plupart des bâtiments datant de 1934, amputés des 2 chevalements et des machines d'extraction, sont encore visibles sur les hauteurs de Châtelineau. Une partie du site est à l'abandon, fortement dégradée, tandis qu'une entreprise occupe le reste des bâtiments.
Ce spot est ultra connu pour l'urbex. / Réduire
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