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Il ne subsiste que peu de mégalithes dans le nord de la France. Le dolmen des bois à Hamel est l'un d'eux. Enfin ce qu'il en reste, car il s'agit d'une allée couverte qui fut en grande partie détruite au début du XIXe siècle pour en faire des pavés.
Une description de 1805 subsiste : d'après elle, le monument était constitué de six pierres colossales formant une grotte longue de 5 m et large de 1 à 1,30 m. Il était couvert d'une dalle d'au moins 7000 kg. Une autre description de 1813 parle de dix-sept orthostates ainsi que de quelques ossements humains qui auraient été retrouvés dans la chambre. Actuellement, le dolmen est constitué de quatre orthostates et d'une dalle de chevet placé au nord-ouest, le tout recouvert par une dalle de 3 m sur 2,50 m. Les dalles sont constituées de grès dont il existe un affleurement à 500 m à l'est. Le monument est daté de 2800 à 2000 av. J.-C..
En dessous du dolmen, coule une source où l'eau serait toujours fraiche. Cette source, aménagée par quelques grosses pierres, a été très fréquentée par les villageois des alentours qui lui attribuaient des vertus bienfaitrices. La source dénommée "la cuisine des fées" a cependant avec le dolmen une réputation maléfique liée aux Camaras qui y avait élu domicile. Les Camaras étaient des bohémiens qui commettaient des méfaits dans les Flandres et le Hainaut au cours du XVIIe siècle. Les Camaras inspiraient une telle frayeur que certains lieux qu'ils fréquentaient ont gardé au travers du temps leurs souvenirs maléfiques. / Réduire
C‘est probablement un des lieux les plus insolites et intrigants de notre région Nord-Pas-de-Calais. Au sommet d’un tertre, dominant la plaine environnante, cinq pierres se font face dans une ronde figée depuis des siècles. Stonehenge en miniature, ancien fanal... Agrandir
C‘est probablement un des lieux les plus insolites et intrigants de notre région Nord-Pas-de-Calais. Au sommet d’un tertre, dominant la plaine environnante, cinq pierres se font face dans une ronde figée depuis des siècles. Stonehenge en miniature, ancien fanal ou punition divine … Nombre d’histoires et de légendes courent au sujet des sept bonnettes de Sailly-en-Ostrevent.
Le tertre est un ovale, haut d’environ 5 m. La base fait environ 38m de long sur 28 m de large. La partie supérieure fait un peu plus de 10 m sur 9 m environ. Le sommet est occupé par 5 pierres encore dressées.
Une légende connue des anciens fait le tour du Cromlech. Monsieur le curé les avait pourtant prévenus. Manquer les vêpres du dimanche pour aller danser finirait par leur attirer les foudres du ciel. Rien n’y a fait. Les six jeunes filles et le violoniste qui les accompagnait n’en firent qu’à leur tête. Le joyeux groupe grimpa, comme il en avait l’habitude en haut du tertre. Les six jeunes demoiselles formèrent une ronde autour du musicien et se mirent à danser. Mais c’était une fois de trop. Aux premières notes du violon, leur tête se figea soudain, leurs bras et leurs jambes se collèrent au reste du corps. Les voilà tous les sept transformés en statue de pierre. … À l’endroit même où nous les voyons encore. Certains anciens racontent qu’en réalité le petit groupe a disparu comme happé dans les entrailles de la terre. Personne ne put les sauver. Les familles et les villageois élevèrent alors ces pierres à leur mémoire. Six en rond et une au milieu, pour le musicien. Elle a aujourd’hui disparu. Cinq sont encore debout, la sixième a glissé en contrebas.
Les récits des punitions divines sont nombreux pour exhorter les fidèles à plus de foi et de rigueur… Parmi les fléaux qui s’abattaient volontiers sur les impudents, disparaître enseveli ou être changé en statue de pierre est assez fréquent. La légende des sept bonnettes de Sailly-en-Ostrevent entre dans cette tradition des châtiments divins propres à inspirer sinon la terreur du moins le respect.
L’importance du tertre et les pierres dressées comme une couronne dont les silhouettes se détachent de loin. Les Bonnettes de Sailly-en-Ostrevent sont toutes tournées vers le centre du cercle comme si elles se parlaient, priaient ou veillaient ensemble dans un mouvement de rassemblement, fermé sur lui-même. Elles ne regardent pas l’horizon… Elles se regardent entre elles… / Réduire
Certains parlent de griffures sur la pierre, celles du diable lorsqu’il se saisit brusquement du menhir. D’autres mentionnent une forme sur l’une des faces. On y voit, parait-il, « la figure d’un diable à profil humain, à très... Agrandir
Certains parlent de griffures sur la pierre, celles du diable lorsqu’il se saisit brusquement du menhir. D’autres mentionnent une forme sur l’une des faces. On y voit, parait-il, « la figure d’un diable à profil humain, à très longue queue, et ayant dans son bras une tète de bélier. » … S’agit-il de cette curieuse silhouette qui apparaît dans les reliefs du menhir ? Ce n’est pas le seul mystère de la pierre du diable. En effet, le menhir de Lécluse fait partie, lui aussi, du surprenant ensemble de mégalithes de la vallée de la Sensée.
De nombreuses notices archéologiques le décrivent comme un monolithe d’environ 5 m hors du sol, enfoncé à seulement 1 m de profondeur, large de 2 m environ et épais de 0,60 m. A l’origine, son poids est estimé à 30 tonnes. Vers le haut, il s’amincit et présente une échancrure oblique qui s’est produite, dit-on, lorsqu’il a été frappé par la foudre.
Comme beaucoup de mégalithes de la région, le diable trompé serait à l'oeuvre de l'emplacement du menhir. Un fermier perd sa grange dans un incendie. Le diable propose son aide dans la reconstruction du lieu contre son âme, qui reviendra s'il achève de reconstruire la bâtisse avant le premier chant du coq. La femme du fermier, mise au courant, imagine alors un stratagème. Bien avant l’aurore, elle prend une torche et éclaire le poulailler… Le coq se met aussitôt à chanter. Satan, dépité et furieux de s’être fait berner saisi la pierre qui devait servir au pignon de la grange. Il la lance violemment au loin. Et c’est là, au milieu du champ qu’elle vint se planter à jamais...
L’histoire raconte qu’autrefois les gens du pays montraient pour preuve des éraflures qui, d’après la légende, auraient été produites par les griffes du démon lorsqu’il s’est saisi de la pierre. Des stries apparaissent effectivement sur un des côtés du menhir… / Réduire
Le menhir d’Aubigny-au-Bac est demeuré longtemps le plus discret des sites mégalithiques du Nord-Pas-de-Calais. Sa notoriété est restée dans l’ombre du dolmen d’Hamel, des menhirs de Lécluse ou d’Oisy-le-Verger. Menhir d’Oisy-le-Verger, distant d’à peine 5 km, avec lequel il... Agrandir
Le menhir d’Aubigny-au-Bac est demeuré longtemps le plus discret des sites mégalithiques du Nord-Pas-de-Calais. Sa notoriété est restée dans l’ombre du dolmen d’Hamel, des menhirs de Lécluse ou d’Oisy-le-Verger. Menhir d’Oisy-le-Verger, distant d’à peine 5 km, avec lequel il partage pourtant une similitude : une étonnante implantation au cœur des marais.
Haute de 1.70 m et longue de 2.15 m, cette pierre singulière en forme de tête de cheval serait vivante … La croyance veut en effet que le menhir d’Aubigny-au-Bac grandit d’un peu plus de 3 millimètres par an, s’extrayant ainsi peu à peu des marécages. Sur un des côtés, vous verrez des formes arrondies en relief. Cette particularité permet de savoir que le mégalithe provient d’une veine de grès landeniens présente à deux kilomètres. Les cupules naturelles, présentes sur le dessus, ont alimenté nombre de théories quant à l’utilisation de la pierre comme autel à cérémonie. Mais rien n’accrédite cette hypothèse… Le menhir de la Pierre qui Pousse garde encore bien des secrets.
Daté du néolithique final (3000 -15000 av JC), le menhir de la Pierre qui Pousse est inscrit au monument Historique. Le nom du lieu dit Marais à Tourbe rappelle l’importance de l’exploitation de la tourbe pour l’activité de la région. C’est elle qui a donné ses lettres de noblesse à l‘ail fumé d’Arleux reconnu aujourd’hui par une labellisation IGP.
Il se trouve aux bords du parc Loisiparc, une structure de loisirs avec aire de jeux, manèges, pédalos et une plage de sable fin ouverte de mai à fin septembre. / Réduire
Le menhir d’Oisy-le-Verger est bien comme un « gros caillou », comme on le désigne ici, planté en plein terrain marécageux de la vallée de la Sensée. Cette implantation particulière, sur l’ancien lit de l’Escaut, le rend difficilement accessible,... Agrandir
Le menhir d’Oisy-le-Verger est bien comme un « gros caillou », comme on le désigne ici, planté en plein terrain marécageux de la vallée de la Sensée. Cette implantation particulière, sur l’ancien lit de l’Escaut, le rend difficilement accessible, surtout aux périodes de pluie. Mais, même de loin, du bout de l’allée entourée d’une roselière, le magnifique menhir classé depuis 1981 aux Monuments Historiques, reste particulièrement impressionnant.
Le menhir d’Oisy-le-Verger se dresse aujourd’hui au beau milieu d’une petite clairière aménagée. La partie émergée fait prés de 3 mètres de haut, sur plus d’un mètre de large, pour une partie invisible qui, pour certains, pourrait être de plus de 8 mètres de profondeur. Son origine remonterait à la période néolithique, entre – 5000 et 2500 av J.C. Le caractère marécageux du terrain est beaucoup plus tardif que le mégalithe lui-même, ce qui explique sa présence dans un endroit aussi peu propice. Mais les eaux qui l’entourent ont fortement contribué au mystère qui l’entoure.
L’endroit, la taille imposante du grès, son aspect particulier concentrent autour de lui nombre de croyances. C’est ainsi que l’ enclave ronde visible sur l’une des faces a fait penser à une représentation du cercle solaire. Rien n’est moins sûr et l’origine de cette forme est peut être tout simplement naturelle… Reste que sa présence et le lieu de son élévation pose encore beaucoup de questions. Certains soutiennent qu’il grandit d’année en année, sortant ainsi peu à peu du sol. D’autres au contraire, qu’il s’enfonce et disparaîtra un jour, rejoignant peut-être, d’autres pierres dressées que les anciens pêcheurs disaient avoir vu au fond des étangs proches… / Réduire
En 1968, un polissoir est découvert à Aubencheul-au-Bac lors des travaux d’élargissement de la rive droite de la Sensée. Le mégalithe est alors déplacé à Féchain au niveau de l’église Saint-Vaast. Ce polissoir date de la période néolithique (entre le LXe... Agrandir
En 1968, un polissoir est découvert à Aubencheul-au-Bac lors des travaux d’élargissement de la rive droite de la Sensée. Le mégalithe est alors déplacé à Féchain au niveau de l’église Saint-Vaast.
Ce polissoir date de la période néolithique (entre le LXe siècle av. J.-C. et le XXXe siècle av. J.-C.). Il s’agit d’un monolithe dont la partie supérieure est creusée de cuvettes et de rainures. Il était utilisé pour le polissage des haches en silex. Les cuvettes sont formées par le polissage de la face des haches et les rainures par les tranchants.
Le polissoir, le plus grand de la région, est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1980. Ce grès qui pèse environ 7 tonnes, est haut de 1,10 m. Il faisait parti d’un bloc plus important de 2,00 m de large sur 4,00 m de long. / Réduire
Nous avons rendez-vous ici avec une légende, celle d’une reine et d’un diable… Celle de deux Pierres Jumelles qu’on appelle aussi les Pierres d’ Acq, les Pierres droites ou encore les Pierres du Diable justement. Une chose est certaine, ces... Agrandir
Nous avons rendez-vous ici avec une légende, celle d’une reine et d’un diable… Celle de deux Pierres Jumelles qu’on appelle aussi les Pierres d’ Acq, les Pierres droites ou encore les Pierres du Diable justement. Une chose est certaine, ces deux menhirs remontent à environ – 3000 av. JC, bien avant les Gaulois et les druides longtemps considérés à l’origine des deux mégalithes. Les deux Pierres Jumelles d’ Ecoivres, dans cette très jolie partie de l’ Artois, rappellent également que notre région du Nord-Pas-de-Calais possèdent une vingtaine de sites mégalithiques encore visibles dont deux polissoirs exceptionnels.
Parmi les champs qui dominent les hauteurs d’ Ecoivres se dressent deux colosses de pierre. Deux blocs de grès brut qui mesurent pour le plus haut 3,30 m et 3 m pour le plus petit. Le poids du premier, huit tonnes, laisse songeur : on imagine les efforts qu’il a fallu déployer pour transporter les deux mégalithes des collines avoisinantes pour les dresser sur le site actuel. Une prouesse « sur-humaine » que les légendes ont le pouvoir d’expliquer. On y parle de pacte, d’un diable un brin naïf et d’une reine Brunehaut, pleine de ressources…
La reine Brunehaut voulant construire une route qui mènerait au pays des Morins, fait un pacte avec le diable pour qu’il lui vienne en aide. Son âme lui appartiendrait si il finissait la route en une nuit, avant le premier chant du coq. Un peu avant le lever du jour, la reine réveille le coq qui se met à chanter avant l’heure fatidique. Furieux de s’être fait berné, Satan lâche les deux énormes pierres qu’il tenait encore … Elles se plantèrent dans le sol, là où nous les voyons encore. / Réduire
Pour trouver les sources de la Scarpe, il faut se rendre à Berles-Monchel, près d'Aubigny-en-Artois. Elle parcourt ensuite 102 kilomètres avant de se jeter dans l’Escaut à Mortagne-du-Nord, juste avant la frontière Belge. Mais pourquoi parle-t-on de Scarpe amont et... Agrandir
Pour trouver les sources de la Scarpe, il faut se rendre à Berles-Monchel, près d'Aubigny-en-Artois. Elle parcourt ensuite 102 kilomètres avant de se jeter dans l’Escaut à Mortagne-du-Nord, juste avant la frontière Belge. Mais pourquoi parle-t-on de Scarpe amont et de Scarpe aval ?
Avant le Xème siècle, la Scarpe n’existait pas. C’est sous l’impulsion des Comte de Flandres, afin de favoriser le développement de Douai, que le cours de la Satis fut détourné dans le Scarbus pour former ce que l’on appelle aujourd’hui la Scarpe. Par la suite, avec le développement de la navigation, les principales rivières du Nord furent canalisées et des dérivations créées pour les relier entre elles. C’est ainsi que la Deûle a été connectée artificiellement à la Scarpe au niveau de Douai, la coupant de nouveau en deux : la majeure partie de l’eau venant de l’amont de la Scarpe s’écoule aujourd’hui vers Lille.
Depuis 1830, la Scarpe est définitivement canalisée sur une majorité de son parcours et a globalement l’aspect que l’on connaît aujourd’hui. Les dimensions modestes de la Scarpe aval, on parle de gabarit « Freycinet », on conduit à l’abandon progressif de la navigation commerciale.
Elle joue aujourd’hui un rôle important dans la gestion hydraulique à l’échelle départementale. Localement, ses berges ont récemment été réhabilitées par les collectivités locales, ramenant les promeneurs le long de son parcourt. De même, les derniers kilomètres de son linéaire, entre Saint-Amand-les-Eaux et Mortagne-du-Nord, ont été rendus aux bateaux de plaisance, dans l’attente d’une réouverture complète à la navigation et d’une reconnexion écologique à ses affluents, favorable à la vie piscicole. / Réduire
Au sommet du Grand Mont à Bugnicourt se trouve une étrange machine de 9 mètres de haut, le sémaphore, qui se met en mouvement dès que la pluie tombe. On y trouve également des tables d'orientation qui permettent aux visiteurs... Agrandir
Au sommet du Grand Mont à Bugnicourt se trouve une étrange machine de 9 mètres de haut, le sémaphore, qui se met en mouvement dès que la pluie tombe. On y trouve également des tables d'orientation qui permettent aux visiteurs de repérer et d'apprécier la diversité et l'évolution des paysages de l'Arleusis jusque Douai. / Réduire
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