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Le Chemin des Dames : Le souvenir de l'hécatombe
Mutineries, contestations, grèves ... Qu'elle ne fut pas la Bataille du Chemin des Dames. Sanglante, interminable, dure ... Et pourtant, les poilus doivent progresser de cent mètres toutes les trois minutes pour déloger les troupes allemandes, venues se cacher sur cette ligne de crête, entre Aisne et Ailette. Obus et mitrailleuses ripostent violemment : l'offensive est un échec cuisant.

Le Chemin des Dames doit son nom à deux filles de Louis XV, qui l'empruntaient pour se rendre au château de la Bove. C'est une route d'une trentaine de kilomètres, située au sud de Laon, dans le département de l'Aisne. Point stratégique, elle traverse à l'époque 18 villages, dont 7 ont été partiellement ou totalement détruits pendant la guerre. Et les Allemands tiennent cette position dès Septembre 1914 !

Entre ses lieux de mémoires incroyables, ses cimetières, ses creutes (des grottes aménagées pour le repli des soldats), ses forts, ses monuments ... Le Chemin des Dames est un incontournable du Circuit de l'Aisne. Saisissant et déroutant, il ne vous laissera pas indifférent.

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Village Troglodyte de Paissy
Paissy

Ce joli village troglodyte, niché dans la vallée au sud du Chemin des Dames, vous accueille le temps d'une promenade. En chemin, vous découvrirez une petite cascade, des maisons troglodytes, la demeure d'Alain, célèbre philosophe. Vous pourrez également pique-niquer tout... Agrandir

Ce joli village troglodyte, niché dans la vallée au sud du Chemin des Dames, vous accueille le temps d'une promenade. En chemin, vous découvrirez une petite cascade, des maisons troglodytes, la demeure d'Alain, célèbre philosophe. Vous pourrez également pique-niquer tout à côté de la source et apprécier la vue sur le vallon. Situé dans un endroit stratégique, Paissy (288 habitants en 1841) souffre de plusieurs invasions et est un lieu de combats au cours de son histoire. La population, vivant souvent dans les creutes nombreuses, vit surtout de la culture de la vigne.

En octobre 1914, des affrontements très violents s’y déroulent pour le contrôle du plateau et de la Caverne du Dragon. Le village est en grande partie détruit ; il reste sous contrôle français. L’église Saint-Rémi est entièrement rasée par les Allemands en juillet 1917, pour ne pas servir de lieu d’observation aux Français.

Bref, un village incontournable du Chemin des Dames ! / Réduire


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Abbaye de Vauclair
Bouconville-Vauclair

A l’est du lac de l’Ailette se trouve les ruines d’une mystérieuse abbaye. Classée depuis 1911, l’abbaye de Vauclair est un vestige du passé qui se situe au centre du triangle mystique reliant les anciennes provinces de Picardie, Champagne et... Agrandir

A l’est du lac de l’Ailette se trouve les ruines d’une mystérieuse abbaye. Classée depuis 1911, l’abbaye de Vauclair est un vestige du passé qui se situe au centre du triangle mystique reliant les anciennes provinces de Picardie, Champagne et d’Ile-de-France.

L'abbaye de Vauclair fut fondée en 1134 par saint Bernard. Pour l'édification des constructions, les moines possèdent leurs propres carrières de pierre : celle de la Caverne du Dragon et celle de Chermizy. La ferme d'Hurtebise, à quelques centaines de mètres plus au sud, est une dépendance de l'abbaye.
La Révolution française engendra la fermeture de l’abbaye et son abandon, ce qui entraîna une partie de son démantèlement. Elle est transformée en exploitation agricole après la vente comme bien national en 1791 et jusqu'à la guerre de 14-18. Ébranlée et détruite lors de l’offensive de 1917 sur le Chemin des Dames, situé au sud du site. A partir des années 70, grâce à l’action du Père Anselme Dimier et du Père Courtois, 200 jeunes étudiants européens font renaître l’abbaye de ses cendres. Aujourd’hui, le site de l’abbaye de Vauclair comporte non seulement ses ruines sublimées mais aussi un vaste jardin de plantes médicinales.

Verte de l’Ailette, l’abbaye de Vauclair est une étape incontournable lors d’un séjour sur le Lac de l’Ailette.

Conseil local : la forêt Domaniale de Vauclair est également l’occasion de faire une belle randonnée dans les bois, pensez-y ! / Réduire


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Tour du Plateau de Californie
Craonne

Le 16 avril 2013 fut inaugurée sur la pointe orientale du Plateau de Californie, lieu emblématique de la Grande Guerre, une tour-observatoire d'une hauteur de 20 mètres librement accessible. Elle permet une approche historique des paysages et rappelle l'importance des... Agrandir

Le 16 avril 2013 fut inaugurée sur la pointe orientale du Plateau de Californie, lieu emblématique de la Grande Guerre, une tour-observatoire d'une hauteur de 20 mètres librement accessible. Elle permet une approche historique des paysages et rappelle l'importance des points hauts durant la guerre. Elle donne également aux visiteurs qui en font l'ascension un point de vue incomparable sur le village de Craonne en contrebas, mais également sur le Chemin des Dames et la plaine de Champagne...

Alors que Verdun a été rapidement érigé en symbole national de la victoire, le Plateau de Californie et le Chemin des Dames ont été longtemps associés à l'échec cuisant de l'offensive Nivelle d'avril 1917, aux mutineries qui ont suivi et à la rupture de l'été 1918, et voués après la 1ère guerre mondiale, à un processus d'occultation, d'oubli, de refoulement.

Avant 1914, le plateau de Californie, au-dessus de l’ancien village de Craonne, était un lieu de promenade et de détente.

Après la guerre sur le plateau, classé en zone rouge, des pins ont été plantés, le terrain n’étant plus cultivable. Les promeneurs d'aujourd'hui pourront alors suivre les sentiers balisés d'où ils apercevront des vestiges de tranchées et de cratères d'obus. Panneaux thématiques sur la Grande Guerre, tables de lectures et vues panoramiques sur la vallée de l’Aisne jalonnent aujourd’hui le plateau le long de ce sentier balisé / Réduire


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La Constellation de la Douleur
Oulches-la-Vallée-Foulon

Cette oeuvre qui rend hommage à ces milliers d'hommes venus des ex-territoire d'Afrique occidentale française pour être enrôlés dans une guerre que se livraient les Européens se situe à proximité de la Caverne du Dragon, sur l'une des pentes du... Agrandir

Cette oeuvre qui rend hommage à ces milliers d'hommes venus des ex-territoire d'Afrique occidentale française pour être enrôlés dans une guerre que se livraient les Européens se situe à proximité de la Caverne du Dragon, sur l'une des pentes du Chemin des Dames où sont tombés au cours de l'année 1917 des centaines de soldats africains des bataillons de tirailleurs "sénégalais".

Le 16 avril 1917, la 10ème Division d’infanterie coloniale (général Marchand) a attaqué dans le secteur. Le 33ème régiment d’infanterie, les 6ème, 43ème et 48ème bataillons de tirailleurs sénégalais atteignent et dépassent la Caverne du Dragon.

Ils occupent le plateau dans des conditions difficiles, sous un violent bombardement allemand. La division est relevée le 20 avril, après avoir terriblement souffert du mauvais temps (froid, boue, humidité).

Intitulée "Constellation de la Douleur", cette sculpture commandée par le Département de l'Aisne - dans le cadre des commémorations du 90e Anniversaire des batailles du Chemin des Dames - est l'oeuvre de Christian Lapie. Elle se compose de neuf statues de bois calciné dressées. Une des statues est dressée au fond d’une tranchée.

En profitant de ce lieu, il y a un superbe parcours à faire autour du Chemin des Dames : Monument des Marie-Louise, Monument de Napoleon, Monument des Basques, Monument des Rugbymen, Craonne, Craonelle, Arboretum de Craonne, Fort de la Malmaison ... / Réduire


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Porche du chateau et église de Soupir
Soupir

Le petit village de Soupir a été, comme bon nombre de villages aux alentours, ravagé lors de la Première Guerre Mondiale. Auparavant siégeait dans cette commune un château monumental, appartenant d'ailleurs à Gaston Calmette, ancien directeur du Figaro, jusqu'en 1914. Cette... Agrandir

Le petit village de Soupir a été, comme bon nombre de villages aux alentours, ravagé lors de la Première Guerre Mondiale. Auparavant siégeait dans cette commune un château monumental, appartenant d'ailleurs à Gaston Calmette, ancien directeur du Figaro, jusqu'en 1914.

Cette porte monumentale est aujourd'hui seule au milieu d'un champ, non loin de l'église Notre Dame de Soupir, qui était juste voisine du château. / Réduire


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Cimetières allemand, français et italien de Soupir
Soupir

Sur le petit village de Soupir se dresse trois cimetières : français, italien et allemand. Preuve que la guerre ne fait pas de distinction dans les morts, les trois cimetières sont quasiment collés, alignés d'Est en Ouest.... Agrandir

Sur le petit village de Soupir se dresse trois cimetières : français, italien et allemand. Preuve que la guerre ne fait pas de distinction dans les morts, les trois cimetières sont quasiment collés, alignés d'Est en Ouest. / Réduire


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La Caverne du Dragon
Oulches-la-Vallée-Foulon

Une marche, puis deux, puis trois… La lumière du jour disparaît progressivement à mesure que l'on s'approche… La fraîcheur du lieu se fait ressentir petit à petit, l'obscurité vous enveloppe, le silence s'impose : vous voilà arrivé dans l'antre de... Agrandir

Une marche, puis deux, puis trois… La lumière du jour disparaît progressivement à mesure que l'on s'approche… La fraîcheur du lieu se fait ressentir petit à petit, l'obscurité vous enveloppe, le silence s'impose : vous voilà arrivé dans l'antre de la Caverne du Dragon.

A l'origine étant une carrière souterraine, la Caverne du Dragon a ses origines remontant au Moyen-âge. Creusée dans le calcaire du Plateau du Chemin des Dames, ses pierres extraites auront notamment servies à construire l'Abbaye de Vauclair, distante de quelques kilomètres.

Ce sont les Allemands qui, lors de leur occupation de la caverne, l'ont surnommée la caverne du Dragon (Drachenhöhle en allemand). Les flammes et étincelles des mitrailleuses, sortant des entrées de la caverne au cours des combats, leur faisaient penser aux flammes crachées par les dragons depuis leurs grottes. Plus qu'un abri de fortune, les galeries se transforment vite en enjeu militaire stratégique de premier plan.

Mêlant galeries souterraines séculaires et scénographie contemporaine, la Caverne du Dragon met en lumière les éléments d'un passé lourd de souvenirs. A l'aide d'animations multiples, par le biais d'objets retrouvés dans les galeries, le visiteur se retrouve immergé dans la vie quotidienne des combattants du Chemin des Dames. / Réduire


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Fort de la Malmaison
Chavignon

Porte d'entrée du Chemin des Dames par l'Ouest, le Fort de la Malmaison a subi fortement les combats de la Première Guerre Mondiale en 1917 et est aujourd'hui en ruines. Occupant une position centrale entre Laon et la vallée de... Agrandir

Porte d'entrée du Chemin des Dames par l'Ouest, le Fort de la Malmaison a subi fortement les combats de la Première Guerre Mondiale en 1917 et est aujourd'hui en ruines. Occupant une position centrale entre Laon et la vallée de l'Aisne, le fort de la Malmaison relevait du système défensif de seconde ligne mis en place par Séré de Rivière au lendemain de la guerre de 1870. Il est donc fortement lié à d'autres forts de l'Aisne comme celui de Condé ou celui de Bruyères, par exemple.

Le fort avait pour mission la surveillance de la vallée de l´Aisne et du plateau du Chemin des Dames. Entièrement construit en pierre de taille, il ne fut jamais utilisé. Quatre ans après sa construction, le fort de la Malmaison sert de terrain d’expérience pour tester de nouveaux explosifs à la mélinite, qui lui furent fatals: il fût déclassé en 1912.

Du fait de sa position stratégique, le fort de la Malmaison fut âprement disputé tout au long de la Première Guerre mondiale.
Dès le 1er septembre 1914, la deuxième armée allemande occupa le fort abandonné, y installant abris et canons afin de se prémunir des tirs aériens. L´ennemi profita de l´emplacement stratégique du site à la porte ouest du Chemin des Dames en construisant une tour en béton au sommet du tertre. Les Allemands bénéficiaient ainsi d'une vue imprenable sur Laon.

A ce jour, il ne reste que des ruines imposantes. Les vestiges totalement ou certains partiellement envahis par la végétation méritent le détour. Quelques ruines, souterrains, salles maçonnées et une tour bétonnée au sommet du tertre situé au centre du site sont encore visibles. / Réduire


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Chapelle Sainte-Berthe
Filain

La chapelle Sainte-Berthe, est située dans la commune de Filain. Dominant la vallée de l’Ailette et bâtie au XIIe siècle, la chapelle a traversé le temps, non sans souffrir de multiples destructions... Sauf en Octobre 1917. Lors de la Bataille... Agrandir

La chapelle Sainte-Berthe, est située dans la commune de Filain. Dominant la vallée de l’Ailette et bâtie au XIIe siècle, la chapelle a traversé le temps, non sans souffrir de multiples destructions... Sauf en Octobre 1917. Lors de la Bataille de la Malmaison, elle subit d'intenses bombardements et subit également les différents combats sur l'éperon. Elle fût reconstruite en 1927. / Réduire


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La carrière de l'éléphant
Soupir

Pas encore sûr et certain de la localisation, elle serait du côté de Soupir et serait très difficile d'accès. Elle avait été surnommée « elefanten höle » (grotte de l’Éléphant) par les soldats allemands pendant la Première guerre mondiale, à cause... Agrandir

Pas encore sûr et certain de la localisation, elle serait du côté de Soupir et serait très difficile d'accès.

Elle avait été surnommée « elefanten höle » (grotte de l’Éléphant) par les soldats allemands pendant la Première guerre mondiale, à cause d’une tête de cet animal, en bois et en tôle, suspendue au-dessus du cavage principal. Elle fut aménagée par les allemands lors des violents combats du « chemin des Dames ». On y trouve les traces habituelles de la présence militaire avec des piliers de consolidation, des restes de sommiers, des chaussures de cuir allemandes, de gourdes allemandes, des restes de cheminées dont les évacuations se font par les anciens puits d'aérations. Dans une petite carrière toute proche se trouve un four à pain en briquettes réfractaires.

On peut noter également la présence d'un autel religieux. Il est structuré par la présence de quatre petites colonnes.
C'est une des rares chapelles souterraines allemandes encore en état dans la région. / Réduire


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Tranchées de Bouconville
Bouconville-Vauclair

A vérifier, mais un lieu appelé "Tranchées de Bouconville Vauclair" a été identifié ici. Il doit donc y avoir des tranchées qui trainent dans le coin ...


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Le Vieux Craonne
Craonne

L'ancien village de Craonne fût rasé lors de la Première Guerre Mondiale, détruit par l'artillerie française en 1917, après 3 ans d'âpres combats entre Français et Allemands. Le site classé en zone rouge à la fin du conflit, ne fut... Agrandir

L'ancien village de Craonne fût rasé lors de la Première Guerre Mondiale, détruit par l'artillerie française en 1917, après 3 ans d'âpres combats entre Français et Allemands. Le site classé en zone rouge à la fin du conflit, ne fut pas reconstruit. Le nouveau village de Craonne fut bâti entre 1921 et 1927, à 800 m de là, en contrebas, avec l'aide financière de la Suède.

Le site du Vieux Craonne est aujourd'hui géré par l'Office national des forêts qui y a aménagé un arboretum et un circuit-promenade balisé de panneaux explicatifs permettant de retrouver les traces de l'ancien village. Un grand observatoire a été élevé pour retrouver le point de vue des combattants. On y retrouve également des blockhaus et des vestiges impressionnants de guerre. / Réduire


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Moulin de Laffaux
Laffaux

Le Moulin de Laffaux est un haut lieu de la Bataille du Chemin des Dames. Il regroupe beaucoup de stèles et de lieux de mémoire, des mémoriaux dans un grand jardin : le Jardin de la mémoire. C'est un site... Agrandir

Le Moulin de Laffaux est un haut lieu de la Bataille du Chemin des Dames. Il regroupe beaucoup de stèles et de lieux de mémoire, des mémoriaux dans un grand jardin : le Jardin de la mémoire. C'est un site à découvrir ! / Réduire


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Village disparu d'Ailles
Chermizy-Ailles

En 1914, Ailles est un village d’environ 120 habitants fortement touché (comme toute la région) par l’exode rural dont la fierté est l’orme planté près de l’église Saint-Martin en souvenir de la bataille napoléonienne de Craonne de 1814. Dès septembre 1914,... Agrandir

En 1914, Ailles est un village d’environ 120 habitants fortement touché (comme toute la région) par l’exode rural dont la fierté est l’orme planté près de l’église Saint-Martin en souvenir de la bataille napoléonienne de Craonne de 1814.

Dès septembre 1914, le village est occupé par les Allemands, qui y créent notamment un cimetière militaire. Au printemps 1917, le village sera entièrement détruit par les tirs d'artillerie.

Après la guerre, Ailles se trouve en « zone rouge », et déclarée inhabitable et incultivable. Une partie de son territoire est expropriée par l’Etat et remise aux Eaux et Forêts (actuel Office national des Forêts) pour être réuni à la forêt domaniale de Vauclair. En 1923, un décret supprime la commune d’Ailles et la rattache à Chermizy qui prend le nom de Chermizy-Ailles. En 1932, comme il l’a fait pour les villages détruits autour de Verdun et en Champagne dans la région de Suippes, le Touring-Club de France a élevé sur le site de l’ancien village une stèle commémorative. / Réduire


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Village disparu de Chevreux
Craonne

Hameau au carrefour de routes situé au pied de la "Montagne de Craonne", Chevreux devient la gare de Craonne, pour les voyageurs et les marchandises, avec l'ouverture en 1904 de la ligne Corbeny-Roucy. Le hameau se développe avec la construction... Agrandir

Hameau au carrefour de routes situé au pied de la "Montagne de Craonne", Chevreux devient la gare de Craonne, pour les voyageurs et les marchandises, avec l'ouverture en 1904 de la ligne Corbeny-Roucy. Le hameau se développe avec la construction d'un hôtel et surtout d'une conserverie de légumes qui était florissante en 1914.

Occupé et fortifié par les Allemands, Chevreux est complètement anéanti par les tirs d'artillerie précédant l'offensive française du 16 avril 1917 avant d’être le théâtre de terribles combats pendant plusieurs jours. Le hameau et la gare étant compris dans la "zone rouge", ils sont donc expropriés par l'Etat et remis aux Eaux et Forêts (actuel O.N.F).

Une stèle de granit rend hommage aux combattants du 8e et 208e Régiment d'Infanterie fauchés par les mitrailleuses allemandes ce matin du 16 avril 1917. / Réduire


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Hameau disparu de Chivy
Chivy

Dès le XVème siècle, Chivy forme une seule paroisse avec Beaulne. Au recensement de 1911, Beaulne-et-Chivy comptait 161 habitants. De septembre 1914 à avril 1917, la commune est coupé en deux : les Français occupent Beaulne tandis que les Allemands se... Agrandir

Dès le XVème siècle, Chivy forme une seule paroisse avec Beaulne. Au recensement de 1911, Beaulne-et-Chivy comptait 161 habitants.

De septembre 1914 à avril 1917, la commune est coupé en deux : les Français occupent Beaulne tandis que les Allemands se retranchent dans Chivy. Le hameau est complètement détruit lors de l'offensive du 16 avril 1917.

Après la guerre, la commune n'a été que très partiellement reconstruite. En 1922, le conseil municipal de Beaulne-et-Chivy décide la fusion avec Vendresse-et-Troyon pour former la commune de Vendresse-Beaulne.

N’ont été reconstruits à Chivy qu’une ferme, un lavoir et la chapelle Saint-Pierre qui surplombe un terrain bouleversé où apparaissent quelques vestiges d’habitations. / Réduire


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Village disparu de Courtecon
Pancy-Courtecon

En 1186, le village de Courtecon qui dépendait de l’abbaye Saint-Jean de Laon comme les villages voisins de Crandelain, Malval, Trucy et une partie de ceux de Lierval et Colligis avait été érigé en une seule commune dont les habitants... Agrandir

En 1186, le village de Courtecon qui dépendait de l’abbaye Saint-Jean de Laon comme les villages voisins de Crandelain, Malval, Trucy et une partie de ceux de Lierval et Colligis avait été érigé en une seule commune dont les habitants bénéficiaient de droits reconnus.

En 1914, Courtecon qui se prononçait « Courcon » est un petit village qui comptait 30 maisons et perdait régulièrement de la population depuis la fin du XIXe siècle (83 habitants en 1911). Occupé par les Allemands dès le mois de septembre 1914, il est complètement détruit par les bombardements français d’avril 1917.

Déclaré inhabitable et incultivable et classé en « zone rouge », Courtecon est dans un premier temps exproprié par l’Etat avant d’être déclassé et remis en vente en 1926. Entretemps, le décret du 9 septembre 1923 a rattaché la commune à Pancy. Une chapelle commémorative est construite en 1932 à l’emplacement de l’ancienne église Saint-Martin. / Réduire


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Stèle de Guillaume Apollinaire
La Ville aux Bois Pontavert

La stèle fût élevée non loin de l'endroit où il reçut sa blessure, assortie de cette dédicace : "En ce lieudit / Le Bois des Buttes / Le 17 mars 1916 fut blessé / Guillaume / APOLLINAIRE / 1880-1918". Né le... Agrandir

La stèle fût élevée non loin de l'endroit où il reçut sa blessure, assortie de cette dédicace : "En ce lieudit / Le Bois des Buttes / Le 17 mars 1916 fut blessé / Guillaume / APOLLINAIRE / 1880-1918".

Né le 26 août 1880 à Rome d'une mère polonaise et d'un père inconnu, Guillaume Kostrowitzky n'a pas la nationalité française quand il veut s'engager en août 1914, De ce fait, sa demande n'est acceptée qu'en novembre, ce qui lance la procédure de naturalisation.

A 200 mètres environ de la sortie de La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert en direction de Pontavert, au bord de la route départementale 89, se dresse une stèle de granit signalée depuis la RD 1044 de Reims à Laon. Le 24 mars 1990, l’écrivain Yves Gibeau (1916-1994) avait convié ses amis, “non pas à une inauguration, mais à un pèlerinage” à la stèle qu’il venait d’ériger en hommage au poète. Il choisit d'y graver une phrase tirée du poème « Rêverie » qu'Apollinaire écrivit dans une lettre à Lou en 1915 :

« Dis l'as tu vu Guy au galop
Du temps qu'il était militaire
Dis l'as-tu vu Guy au galop
Du temps qu'il était artiflot
A la guerre ».

En mars 1916, le poète écrivain, désormais connu sous le nom de Guillaume Apollinaire, se bat au pied du Chemin des Dames, au Bois des Buttes. Dans son carnet de notes, il écrit le 14 mars : « Arrivée dans les tranchée sans abri du bois des Buttes au Nord de Pontavet. » Sa guerre de tranchée ne sera que de courte durée. Un éclat d'obus le frappe en pleine tête le 17 mars. Apollinaire écrit : « Je lisais à découvert au centre de ma section, je lisais le Mercure de France, à 4 heures un 150 éclate à 20 mètres, un éclat perce le casque et troue le crâne. » Il ne voit un médecin que 2 heures plus tard. Les moyens sont rares et l'intervention trop lourde pour être pratiquée dans ces conditions. « On m'endort pour fouiller, l'éclat à enfoncer la boîte crânienne et y est restée, on l'y laisse. » A pollinaire n'est transféré que le 29 mars à l'hôpital du Val-de-Grâce où les chirurgiens procèdent à une trépanation dont il ne se remettra jamais tout à fait.

Guillaume Apollinaire s'éteint le 9 novembre 1918, deux jours avant l'armistice, emporté par la grippe espagnole. Il est reconnu « mort pour la France des suites de ses blessures ». / Réduire

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