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Le Soissonnais : Terres gauloises et religieuses
Soissons fût auparavant désignée comme étant la Première Capitale de France. A partir de ce moment, des peuples s'installèrent dans le Soissonnais et nous laissèrent beaucoup de traces de leur passages. Entre donjons et châteaux ruinés, traces d'époque gauloise, abbayes d'importance nationale et villages atypiques, arrêtez-vous dans ce pays riche en histoire !

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Donjon de Septmonts
Septmonts

A quelques minutes de Soissons, dans le village préservé de Septmonts, se trouve l'un des monuments parmi les plus remarquables du territoire. Ancienne résidence de plaisance, ce donjon du XIVe siècle domine le paysage de ses 45 mètres de hauteur.... Agrandir

A quelques minutes de Soissons, dans le village préservé de Septmonts, se trouve l'un des monuments parmi les plus remarquables du territoire. Ancienne résidence de plaisance, ce donjon du XIVe siècle domine le paysage de ses 45 mètres de hauteur. Il fait partie des plus hauts donjons de France actuellement encore existant.

Victor Hugo, de passage dans la région est subjugué par la beauté de ce site et le décrit à son épouse : "A deux lieues de Soissons, dans une charmante vallée, un admirable châtelet est encore parfaitement habitable. C'est la plus saisissante habitation que tu puisses te figurer".

Un arboretum a été aménagé dans le parc du donjon en 1998. Il propose aux visiteurs un cadre verdoyant les menant du verger de pommiers dans l’ancien jardin des évêques, à la vigne qui rappelle le patrimoine viticole local en passant par le jardin de plantes aromatiques. / Réduire


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La Pierre Frite
Crouy

Situé à quelques kilomètres au nord-est de Soissons, la commune de Crouy est implantée au pied d’un plateau dominant la vallée de l’Aisne. La pierre se dressait autrefois au nord de la commune sur un éperon surplombant le hameau de Sous... Agrandir

Situé à quelques kilomètres au nord-est de Soissons, la commune de Crouy est implantée
au pied d’un plateau dominant la vallée de l’Aisne. La pierre se dressait autrefois au nord de la commune sur un éperon surplombant le hameau de Sous la Perrière.

A la fin du XIXe siècle, l’abbé Poquet fait la description suivante du rocher : « placé entre le
village de Crouy, près Soissons et la ferme de la Perrière, à mi-côte sur une rampe ardue et hérissée de rochers qui surplombent à l’embouchure de la petite vallée qui conduit à Margeval. Ce monolithe d’environ 12 m de haut sur 6 de large, se présente avec un aspect imposant. Son énorme volume composé de cinq à six bancs d’un calcaire très dur assis
sur leur propre lit de carrière, semble se détacher de sa base crénelée, travaillée par le temps et les pluies qui ont aidé aux érosions de courants qui ont creusé nos vallées et formé les reliefs de nos montagnes.»

Autrefois repère dominant le relief, le rocher est aujourd’hui enfoui sous la végétation. Les
coteaux dégagés sur lesquels on cultivait la vigne avant la première guerre mondiale sont
aujourd’hui boisés. Le profil «hardi et majestueux» de la pierre dressée au-dessus du vallon
a disparu. Le boisement du versant dissimule la roche qui se devine à peine au milieu des
feuillages, au début du printemps, à partir de la route desservant le hameau de Sous la
perrière.


Au-dessus de la pierre frite, le haut de versant reste encore relativement dégagé. Une pelouse calcicole appelé dans la région savart y subsiste, dominée par une végétation herbacée avec de nombreuses espèces remarquables telles que des orchidées et des anémones
pulsatilles. Cette pelouse autrefois entretenue par le pâturage des ovins est aujourd’hui en voie de fermeture, en témoigne la présence de nombreux genévriers. Le coteau de la Pierre Frite fait partie des sites repérés par le schéma départemental des espaces naturels sensibles.


Bien que d’accès difficile, le site est régulièrement fréquenté. Le rocher était autrefois un site d’escalade. Par crainte d’un effondrement, la municipalité a interdit l’escalade de la pierre.

La pierre serait surveillée. Une étude effectuée en 1991 a conclu cependant à une évolution négligeable des fissures à l’échelle humaine. / Réduire


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Oppidum de Pommiers
Pommiers

Ce vaste massif de 40ha est l'un des plus grands oppidum de la région. Situé au Nord de Soissons, il était un grand site de défense.


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Chateau de Berzy
Berzy-le-Sec

Le château de Berzy-le-Sec est un ancien château fort, du XIVe ou XVe siècle. Les ruines sont situées près de l'église romane, formant un ensemble très particulier qui nous renvoie directement au Moyen-Âge. Il restera habité jusqu'en 1918, et subira... Agrandir

Le château de Berzy-le-Sec est un ancien château fort, du XIVe ou XVe siècle. Les ruines sont situées près de l'église romane, formant un ensemble très particulier qui nous renvoie directement au Moyen-Âge. Il restera habité jusqu'en 1918, et subira alors, suite à des bombardements, de graves dommages.

L'accès au château se fait par une porte en tiers-point surmontée d'un mâchicoulis. Une herse dont on voit encore les rainures de manœuvre barrait le passage voûté en berceau brisé. Devant elle, une tour-porte construite en saillie, qu'encadrent de puissants contreforts soutenant des tourelles intégrées au couronnement de mâchicoulis, la précède. L'ouverture en cintre surbaissé est surmontée par les rainures des bras du pont-levis encadrant une niche ayant reçu probablement la statuette d'un saint protecteur surmontant trois écussons seigneuriaux. Entre les deux portes, l'espace ainsi créé pouvait servir d’assommoir.

Une chapelle saillante, voutée en croisées d'ogives, datée du xvie siècle, et des fenêtres largement ouvertes du côté fossé, assurait la protection symbolique de l'entrée. Elle est construite en bel appareil de calcaire soigneusement ajusté en litages réguliers.

Le bâtiment oriental, encore bien conservé, s'ouvrait à l'origine par des fenêtres rectangulaire que surmontait des arcs aveugles dessinant des fenêtres en tiers-point et dont le tympan est décoré. Lors de remaniement les murs furent percés plus tard de grandes fenêtres rectangulaires. Prolongeant le château du côté du plateau et face à l'attaque, s'étalait une basse-cour dont il ne subsiste que des traces et qu'occupe un long hangar métallique. / Réduire


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Dolmen de la Pierre Laye
Vauxrezis

Pas énormément d'informations sur ce dolmen, hormis le fait qu'il aie été découvert un peu avant 1841. Il n'a toujours pas intéressé les archéologues depuis le XIXe siècle. Il est d'ailleurs étonnant qu'il ait survécu aux ravages de la Première... Agrandir

Pas énormément d'informations sur ce dolmen, hormis le fait qu'il aie été découvert un peu avant 1841. Il n'a toujours pas intéressé les archéologues depuis le XIXe siècle. Il est d'ailleurs étonnant qu'il ait survécu aux ravages de la Première Guerre mondiale dont les combats ne sont pas passés loin.

Il fut fouillé en 1850 par les membres de la Société archéologique de Soissons. Ils y trouvèrent entre 18 et 20 squelettes déposés sur un dallage grossier réalisé à l'aide de petites dalles en pierre dure.

Il semblait être bien connu des autochtones cependant. Mais pourquoi personne ne s'y est intéressé avant ? / Réduire


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Chaos et Pierre A minuit de Billy sur Aisne
Billy sur Aisne

Le village de Billy-sur-Aisne est situé sur la rive gauche de l’Aisne, à quelques kilomètres à l’est de Soissons. Il s’étire dans un vallon perpendiculaire à l’Aisne, jusqu’au coteau boisé de la «montagne fendu». A partir de la rue de... Agrandir

Le village de Billy-sur-Aisne est situé sur la rive gauche de l’Aisne, à quelques kilomètres à l’est de Soissons. Il s’étire dans un vallon perpendiculaire à l’Aisne, jusqu’au coteau boisé de la «montagne fendu». A partir de la rue de la Gorge, un chemin communal, puis privé, s’éloigne sur le versant, à travers les bois. Le boisement masque les vues. Les roches se découvrent au dernier moment. Au printemps, lorsque la végétation n’a pas encore atteint son plein développement, quelques perspectives fugaces s’ouvrent sur la vallée de l’Aisne depuis la falaise qui surplombe le chaos.

La commune présente sur son site internet les légendes attachées à ce lieu : « Il y a 150 ans on prétendait que ces sites de Billy-sur-Aisne avaient été le sanctuaire de Gaulois. Les druides, qui étaient leurs sages et leurs mages, avaient leur antre sacré dans le Chaos de la montagne fendue. C’était leur collège d’initiation. A des élèves triés, ils enseignaient le secret de leurs sciences occultes et humaines. Les lunaisons fixaient leurs assemblées secrètes et nocturnes. La pierre tournante veillait en sentinelle, allongeant son profil d’animal antédiluvien vers la vallée de l’Aisne ... et le merveilleux est qu’à minuit elle virait sur elle-même.»

En bas du site se trouve le Chaos de la Pierre Fendue : Il est limité à l’est par de hautes falaises de pierres abruptes, fendues de
crevasses et d’ouvertures de cavernes et surplombées par les fûts droits et dressés de hêtres majestueux. En contrebas, un éboulis rocheux au milieu d’un épais tapis de feuilles et de fougères est ainsi décrit par la commune :

« L’intérieur du cirque est jonché de blocs qui gisent dans des situations critiques. Des mousses, des arbustes et les lianes les enveloppent d’un manteau de verdure et donnent un peu de vie dans cette solitude d’une nature torturée. C’est la raison pour laquelle ce lieu porte le nom de «Chaos». On a attribué sa formation à l’effondrement de carrières souterraines, mais on n’a jamais su dire à quelle époque s’est produit ce cataclysme.

Une certitude : il fut très ancien et le site fut baptisé «Montagne Fendue».»
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Monument des Instituteurs
Cuffies

Je ne connais rien de ce lieu pour le moment. Encore une énigme à résoudre ? Il semblerait que ce soit un monument dédié à trois instituteurs de l'Aisne, Jules Debordeaux, Louis Poulette et Jules Leroy, qui furent exécutés en... Agrandir

Je ne connais rien de ce lieu pour le moment. Encore une énigme à résoudre ?

Il semblerait que ce soit un monument dédié à trois instituteurs de l'Aisne, Jules Debordeaux, Louis Poulette et Jules Leroy, qui furent exécutés en 1870 par les Allemands... / Réduire


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La Perrière
Crouy

Située à proximité de la Pierre Frite à Crouy, La Perrière est une très ancienne ferme fortifiée essentiellement betteravière appartenant à un immense ensemble de plus de 1 000 hectares possédé par Alfred Dormeuil, propriétaire du domaine de Montgarny. Les... Agrandir

Située à proximité de la Pierre Frite à Crouy, La Perrière est une très ancienne ferme fortifiée essentiellement betteravière appartenant à un immense ensemble de plus de 1 000 hectares possédé par Alfred Dormeuil, propriétaire du domaine de Montgarny.

Les Allemands s’en emparent en septembre et parviennent à la conserver de justesse lors de la contre-offensive française (les Zouaves l’enlèvent mais ne peuvent s’y maintenir). Bien située, elle leur permet d’observer la vallée de l’Aisne vers Soissons. Après la bataille de Crouy (janvier 1915), le front et les combats directs s’éloignent un peu, mais La Perrière garde son rôle essentiel dans le dispositif allemand. La ferme redevient française lors du repli sur la ligne Hindenburg et sert de base à l’artillerie pendant les combats de 1917.

Elle connaît de nouveaux affrontements le 28 mai 1918 et surtout à l’automne, lors de la reconquête alliée. - La Perrière est presqu’entièrement détruite par les combats (seule subsiste la porte monumentale) puis reconstruite. En 1928, elle est classée aux Monuments Historiques.

Ne pas louper à côté de la Perrière : les champignonnières et les creutes de Soissons ! / Réduire


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Château de Pernant
Pernant

Le château (ou donjon) de Pernant se dresse sur un promontoire dominant la vallée. Dans son sous-sol, d'anciennes carrières ont été transformées en dépendances souterraines. La construction du château date probablement du début du 14e siècle. Au cours de la... Agrandir

Le château (ou donjon) de Pernant se dresse sur un promontoire dominant la vallée. Dans son sous-sol, d'anciennes carrières ont été transformées en dépendances souterraines. La construction du château date probablement du début du 14e siècle. Au cours de la Première Guerre mondiale, le château est partiellement détruit par l'artillerie allemande. Le château, construit en pierres de taille se compose d'un bâtiment sur plan carré (qui possédait un toit aigu en ardoises) fortifié de quatre tourelles d'angle. A l'ouest, un petit corps de logis a été rajouté au 16e siècle (en grande partie démoli en 1918). On ne trouve plus trace des murailles d'enceinte.

Avec le donjon d'Ambleny, le château d'Armentières-sur-Ourcq et la tour de Septmonts, c'est l'un des derniers vestiges de l'architecture militaire du XIVe siècle encore debout dans le département de l'Aisne. / Réduire


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Donjon d'Ambleny
Ambleny

Le donjon d'Ambleny est le dernier vestige d'un ancien château fort, bâtie vers 1140. Avec les donjons de Houdan et d'Étampes, c'est l'une des rares structures aux formes très arrondies du XIIe siècle. La petite localité d'Ambleny est, au Moyen... Agrandir

Le donjon d'Ambleny est le dernier vestige d'un ancien château fort, bâtie vers 1140. Avec les donjons de Houdan et d'Étampes, c'est l'une des rares structures aux formes très arrondies du XIIe siècle. La petite localité d'Ambleny est, au Moyen Âge, possession du chapitre cathédral de Soissons, Dreu, le seigneur de Pierrefonds, y fait construire une forteresse. De cette petite forteresse, construite vers 1155 et qui fut détruite à la Révolution, il ne reste plus aujourd'hui que le donjon. / Réduire

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