La Hottée du Diable se situe au sud de l’Aisne, dans le Tardenois. Encore appelé « le géant » ou « la Hottée du géant », le site tire son nom d’un chaos de grès. Ce dernier, aux formes particulièrement... Agrandir

La Hottée du Diable se situe au sud de l’Aisne, dans le Tardenois. Encore appelé « le géant » ou « la Hottée du géant », le site tire son nom d’un chaos de grès. Ce dernier, aux formes particulièrement tourmentées, évoque la silhouette de personnages. À la fin de l’été, le paysage de la lande à Callune commune se pare de rose, révélant un paysage attractif. Le site constitue un endroit privilégié pour la promenade dominicale et la pratique de l'escalade. On y accède par une chemin de randonnée où faunes et flores abondent et sont protégées.

Les échos du bois et le murmure du vent dans le feuillage résonnent comme une lointaine psalmodie druidique ou comme l'invitation de quelques fées ou lutins à la découverte d'un site au patrimoine exceptionnel : 190 espèces de plantes et 38 d'oiseaux y ont été recensées.

Un nom intriguant pour un lieu qui vous surprendra avec ses grès impressionnants. Laissez libre cours à votre imagination comme le faisaient Paul et Camille Claudel. Peut-être distingueriez-vous des formes familières ? / Réduire

Les Fantomes de Landowski est le monument national de la seconde bataille de la Marne, réalisé par Paul Landowski et érigé dans la plaine de Chalmont. à l'endroit précis où se décida le sort de la seconde bataille de la... Agrandir

Les Fantomes de Landowski est le monument national de la seconde bataille de la Marne, réalisé par Paul Landowski et érigé dans la plaine de Chalmont. à l'endroit précis où se décida le sort de la seconde bataille de la Marne en 1918.

Le monument est composé de trois ensembles, les sculptures sont l’œuvre de Paul Landowski :

A l'entrée, une statue de La France, symbolisée par une femme portant un bouclier rond ; La France symbolise la victoire et l'espoir, son bouclier a protégé le pays. Derrière la statue de la France, une série de quatre fois quatre marches symbolise les quatre années de guerre ; elles conduisent au groupes sculpté situé en haut de la butte. Au sommet de la butte, haut de huit mètres, le groupe sculpté, Les Fantômes, représente huit hommes, les yeux fermés, cherchant leurs camarades disparus ; ces Fantômes sont symbolisés par une jeune recrue, un sapeur, un mitrailleur, un grenadier, un soldat colonial, un fantassin, un aviateur et le spectre de la mort sortant de son linceul. / Réduire

Le cimetière américain « Oise-Aisne » de Seringes-Nesles est le deuxième (en terme de nombre de sépultures) des cimetières militaires de la Première Guerre mondiale en Europe. Dans cette nécropole repose les corps de 6 012 victimes de guerre des Etats-Unis... Agrandir

Le cimetière américain « Oise-Aisne » de Seringes-Nesles est le deuxième (en terme de nombre de sépultures) des cimetières militaires de la Première Guerre mondiale en Europe.

Dans cette nécropole repose les corps de 6 012 victimes de guerre des Etats-Unis d’Amérique, tombées au cours de la Première Guerre mondiale. La plupart périrent au cours des combats dans les environs, au nord de la rivière (Aisne) et au-delà. De plus, les noms de 241 soldats dont les corps ne furent pas retrouvés ou identifiés sont inscrits sur les murs de la chapelle, au fond du cimetière.
Une rosette en bronze est apposée près des noms des disparus dont les corps furent retrouvés ultérieurement et 597 stèles indiquent les tombes de soldats « inconnus ».

Les sépultures des cimetières des Première et Deuxième Guerre mondiales représentent approximativement 39 % des sépultures initiales. Les dépouilles mortelles des autres victimes furent rapatriées à la demande de leurs proches.

Une stèle de marbre blanc désigne chaque tombe : une étoile de David pour les combattants de confession israélite et une croix latine pour tous les autres. Les noms des soldats portés disparus qui périrent dans la région sont inscrits dans le cimetière.

Une rosette en bronze est apposée près des noms des disparus dont les corps furent retrouvés ultérieurement et 597 stèles indiquent les tombes de soldats « inconnus ».

Les sépultures des cimetières des Première et Deuxième Guerre mondiales représentent approximativement 39 % des sépultures initiales. Les dépouilles mortelles des autres victimes furent rapatriées à la demande de leurs proches. / Réduire

Le château de Fère-en-Tardenois est un ancien château fort, bâti à partir du début du XIIIe siècle. Sur une motte de grès artificielle entourée d’un fossé, une première forteresse à sept tours circulaires est construite au début du treizième siècle. Peu... Agrandir

Le château de Fère-en-Tardenois est un ancien château fort, bâti à partir du début du XIIIe siècle.

Sur une motte de grès artificielle entourée d’un fossé, une première forteresse à sept tours circulaires est construite au début du treizième siècle. Peu d’éléments seront conservés de cette forteresse initiale. Vers 1535, le château de Fère est en effet rénové.
Malheureusement, le château a été « dépecé » en 1779, les matériaux ont été vendus à des démolisseurs.

On accède aux ruines qui restent du château par un magnifique pont-galerie de style renaissance qui a été restauré récemment. L’architecte qui a réalisé ce pont vers 1555 est le même que celui du petit château de Chantilly : Jean Bullant.

Le château de Fère est inscrit au patrimoine historique depuis 1843. Monsieur Raymond de La Tramerye, dernier propriétaire du château enterré à proximité des ruines, s’est engagé dans de lourds travaux de déblaiement et de consolidation afin de rendre quelque prestige à ces ruines abandonnées.

Il en fit don au Conseil Général de l’Aisne qui en est l’actuel propriétaire.

A 3km au Sud, une petite visite du village de Fère s'impose : on peut y découvrir une ancienne halle à grains. / Réduire

Village perdu de l'Aisne, il a la particularité d'être sur une colline, dont le sommet est habité d'une grande église, accessible par une seule rue depuis le village qui s’étend à son pied. Faisant suite à la fondation d’un chapitre... Agrandir

Village perdu de l'Aisne, il a la particularité d'être sur une colline, dont le sommet est habité d'une grande église, accessible par une seule rue depuis le village qui s’étend à son pied.
Faisant suite à la fondation d’un chapitre sur un site privilégié au milieu du 10e siècle, une première église sera détruite dont il ne subsistera que huit chapiteaux sculptés. La collégiale fut dynamitée le 3 août 1918 lors du repli des troupes allemandes. De cette ancienne collégiale, il subsiste l’ancienne crypte et des vestiges du mur ouest du bras nord du transept, éléments classés en 1926.

La reconstruction de la nouvelle église, place du Mont-Haut , sur l’emplacement de l’ancienne église , légèrement décalée à l’ouest pour respecter les vestiges, démarre en 1929 et sera finalisée en 1933. Imposant vaisseau dont l’architecture historiciste fait habilement référence aux styles roman et gothique, l’édifice surprend par la hauteur de son clocher, flèche de pierre polygonale de 67 mètres surmontée d’une statue de Sainte-Marie-Madeleine. / Réduire

Le village de Braine est une étape importante de l'Aisne. Près de Soissons, entre Laon et Château-Thierry, elle est située sur la voie royale qu’empruntaient les Rois de France pour y être sacrés, et où passa Jeanne d’Arc. Dans un... Agrandir

Le village de Braine est une étape importante de l'Aisne. Près de Soissons, entre Laon et Château-Thierry, elle est située sur la voie royale qu’empruntaient les Rois de France pour y être sacrés, et où passa Jeanne d’Arc. Dans un vallon verdoyant creusé dans le plateau qui domine la Vallée de l’Aisne, Braine dresse son église abbatiale du XIIème siècle au bord de la Vesle, face à la plaine.

Cette ville, chargée d’histoire meurtrie par la première guerre mondiale, révèle encore de nombreux sites à découvrir. Sur la rive droite, au devers du plateau, et maintenant cachées aux regards des Brainois par la végétation du Bois de la Folie subsistent les ruines d’une forteresse médiévale qui commandait l’entrée de la ville et le passage à l’Est. Le patrimoine naturel, combien riche, s’étend alentour : petites églises romanes, maisons anciennes et grosses demeures qui se découvrent dans des sites verdoyants, au sein de villages que les municipalités s’attachent à rendre attrayants. / Réduire

Remarquable et pittoresque ensemble du Moyen-Âge (95 m de long et 35 m de large), il est édifié en 1297, sur ordonnance des chevaliers d'Armentières, aux confins de l'Ile de France. Echauguettes, mâchicoulis, meurtrières, bretèches sont encore des éléments visibles... Agrandir

Remarquable et pittoresque ensemble du Moyen-Âge (95 m de long et 35 m de large), il est édifié en 1297, sur ordonnance des chevaliers d'Armentières, aux confins de l'Ile de France. Echauguettes, mâchicoulis, meurtrières, bretèches sont encore des éléments visibles et admirables.

Aujourd'hui site en ruine. / Réduire

Mégalithe très insolite qui est situé sur la route de Paris, qui semble être placé là par hasard ...

Donjon du XIIè surélevé au XIVè. Bâti sur un plateau calcaire, il est du haut de ses 25 mètres le point le plus haut du Soissonnais. La visite vous entraine du XIIè au XIXè siècle en traversant l'architecture et l'histoire... Agrandir

Donjon du XIIè surélevé au XIVè. Bâti sur un plateau calcaire, il est du haut de ses 25 mètres le point le plus haut du Soissonnais. La visite vous entraine du XIIè au XIXè siècle en traversant l'architecture et l'histoire de ce donjon hors du commun. / Réduire