Après avoir résisté aux attaques allemandes du printemps 1918, les armées alliées, placées sous le commandement unique du Général Foch et renforcées par les troupes américaines, lance une contre-offensive générale tout au long du front, aujourd’hui connue comme «... Agrandir
Après avoir résisté aux attaques allemandes du printemps 1918, les armées alliées, placées sous le commandement unique du Général Foch et renforcées par les troupes américaines, lance une contre-offensive générale tout au long du front, aujourd’hui connue comme « l’offensive des 100 jours ». L’armée britannique lance à partir du 21 août plusieurs assauts le long du front qu’elle a sous son contrôle. Amiens, Albert, Arras puis Bapaume voient les premières charges. Les troupes poursuivent alors leur avancée jusqu’à la Ligne Hindenburg qui cède à hauteur du Canal de Saint-Quentin le 5 octobre et du Canal du Nord le 8. Lille et Douai sont libérés le 17 octobre. L’armée britannique poursuit vers la frontière belge. C’est à la New Zealand Division qu’incombe alors la libération du Quesnoy.
Derrière les fortifications érigées par Vauban au XVIIème siècle, la garnison allemande qui tient la ville est décidée à résister. Les tirs précis des artilleurs néo-zélandais créent la confusion chez les défenseurs. Aux pieds des remparts du secteur sud, quelques hommes parviennent à dresser une échelle sur les vestiges de la vanne du moulin de la ville. Avec le second lieutenant Leslie Averill à leur tête, ils escaladent la muraille à la stupéfaction des Allemands. Après des combats de rues, la ville tombe le soir du 4 novembre. L’armistice intervient une semaine plus tard.
La libération du Quesnoy a contribué à forger des liens très forts entre les habitants de la ville et les familles de ces soldats néo-zélandais. Singulier par la technique de l’échelle contre les remparts digne d’un assaut du Moyen-Âge, cet épisode demeure une page marquante dans la mémoire néo-zélandaise de la Première Guerre mondiale.
Chaque année, à l’occasion des commémorations de l’ANZAC Day, l’Ambassade de Nouvelle-Zélande en France tient au Quesnoy une cérémonie particulière en mémoire de tous le soldats néo-zélandais disparus au cours de la Grande Guerre. Chaque 4 novembre, la ville rend à son tour hommage à ses libérateurs. / Réduire
La porte Fauroeulx est la dernière porte intacte de la ville forte. Elle a remplacé deux autres portes. La deuxième construite en 1769, était surmontée d'un fronton triangulaire, ne permettant pas le passage des convois d'artillerie du XIXème siècle. Cette... Agrandir
La porte Fauroeulx est la dernière porte intacte de la ville forte. Elle a remplacé deux autres portes. La deuxième construite en 1769, était surmontée d'un fronton triangulaire, ne permettant pas le passage des convois d'artillerie du XIXème siècle. Cette nouvelle porte à ciel ouvert à donc été pensée dans ce sens, avec des passages pour les piétons de part et d'autre. / Réduire
Base de Loisirs du Quesnoy, c'est le lieu idéal pour se promener, flâner et pêcher.
La plupart de la ville se situe à l'intérieur des remparts. Déclassés définitivement en 1901 et propriété de la commune, ils sont régulièrement entretenus. Pour les défenses hydrauliques, deux des trois bassins existent encore et sont entretenus par un curage... Agrandir
La plupart de la ville se situe à l'intérieur des remparts. Déclassés définitivement en 1901 et propriété de la commune, ils sont régulièrement entretenus. Pour les défenses hydrauliques, deux des trois bassins existent encore et sont entretenus par un curage périodique. La place de Le Quesnoy illustre le génie d’adaptation de Vauban à des ouvrages existants et ses connaissances en matière hydraulique, faisant de l’eau un élément à part entière de son système de défense.
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Deuxième étang situé dans les remparts de la ville. Lieu de pêche incroyable, et de belles promenades.
Le bastion vert se trouve dans les remparts près de la porte Fauroeulx dès l'époque espagnole. Il a été de nombreuses fois modifié mais pas par Vauban. On peut voir dessus, des arbres (bouleaux, sapins…) qui n'étaient pas là à... Agrandir
Le bastion vert se trouve dans les remparts près de la porte Fauroeulx dès l'époque espagnole.
Il a été de nombreuses fois modifié mais pas par Vauban. On peut voir dessus, des arbres (bouleaux, sapins…) qui n'étaient pas là à l'époque de Vauban, et de l'herbe, c'est pour cela qu'il était appelé "Bastion vert". On remarque à ses pieds de l'eau, qui venait du Lac Vauban, car il est placé sur une zone inondable.
A l'époque ce Bastion servait à protéger la ville du Quesnoy contre les ennemis. Le mur mesure environ 15 mètres de haut. Il n'a pas était construit par Vauban mais il a était rénover plusieurs fois après les batailles par des dizaines d'ouvriers. Il est très résistant. Ce mur a donné du travail aux ouvriers du XVII ème mais pas toujours ceux du Quesnoy. Il sert aussi à protéger le pont qui mène à la porte Fauroeulx et il flanque la longue courtine vers le château. / Réduire
Le bastion César, qui fut érigé sous Louis XIV à partir d'un ouvrage construit par Charles Quint, cent trente ans plus tôt. Les travaux de restauration du flanc droit du bastion effectués en 1991 ont permis de retrouver les embrasures... Agrandir
Le bastion César, qui fut érigé sous Louis XIV à partir d'un ouvrage construit par Charles Quint, cent trente ans plus tôt. Les travaux de restauration du flanc droit du bastion effectués en 1991 ont permis de retrouver les embrasures des pièces d'artilleries aménagées au XVIe siècle que masquait le parement de briques mis en place par Vauban, au XVIIe siècle. / Réduire
Symbole de l'amitié franco-néo zélandaise, ce sequoia a survécu aux incendies de la ville en 1940. Aujourd'hui agé de plus de 70 ans, il trône fièrement aux côtés du Beffroi de la Ville.
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