Le Familistère, c’est l’histoire utopique de Godin, industriel de la fonte au XIXe siècle, qui décide de créer un palais social révolutionnaire et de grand confort pour ses employés, dans la petite ville de Guise. En 1846, Godin installa une petite... Agrandir
Le Familistère, c’est l’histoire utopique de Godin, industriel de la fonte au XIXe siècle, qui décide de créer un palais social révolutionnaire et de grand confort pour ses employés, dans la petite ville de Guise.
En 1846, Godin installa une petite usine à Guise avec 30 ouvriers. Il y en eut bientôt 1500 et la production, de 700 appareils par an, passa à 50 000. En 1853, craignant l’exil sous Napoléon III à cause de ses idées, l’industriel créa une succursale en Belgique, près de Laeken. Soutenu par sa réussite économique, Godin put nourrir ses idéaux sociaux. Il s’imprégna des thèses du théoricien socialiste Charles Fourier qui tenta d’imaginer une alternative à l’horreur de la condition ouvrière, et synthétisa ses idées dans le Phalanstère. A 40 ans, le prospère fabricant de poêles et objets en fonte décida d’exécuter à Guise un modèle social inspiré du phalanstère, « le familistère ». De 1859 à 1882, Godin édifia le « palais social ». Le Familistère comprenait 500 logements loués aux ouvriers, mais aussi un « pouponnat », une école mixte et laïque, un théâtre, une piscine, des magasins.
En 1880, huit ans avant sa mort, il créa la « Société du Familistère de Guise, Association du Capital et du Travail » dont les ouvriers étaient actionnaires. La coopérative fonctionna jusqu’en 1968, lorsqu’elle fit faillite sous la pression économique. Aujourd’hui la fabrique Godin, rachetée par un groupe, est une société anonyme, et une partie des logements sont privatifs. Le bâtiment collectif principal d’habitation et les annexes sont accessibles aux visiteurs.
Ce site, unique en France, vous plonge dans un univers exceptionnel avec ses appartements témoins, ses économats, son théâtre, ses écoles, son jardin… / Réduire
Guise, verrou sur la vallée de l’Oise, doit à sa situation géographique d’être, du Xe au XXe siècle, une forteresse au cœur des évènements européens, rattachée aux grands du royaume. À l’imposant château fort médiéval dominé par le donjon millénaire, les... Agrandir
Guise, verrou sur la vallée de l’Oise, doit à sa situation géographique d’être, du Xe au XXe siècle, une forteresse au cœur des évènements européens, rattachée aux grands du royaume.
À l’imposant château fort médiéval dominé par le donjon millénaire, les célèbres Ducs de Guise feront succéder au XVIe siècle une des plus grandes places fortes bastionnées du nord de l’Europe. Son étonnante modernité lui vaudra l’attention de Vauban, l’architecte militaire de Louis XIV. Le Château de Guise va ainsi devenir une forteresse de 17 hectares, ceinturée à l’époque par plus d’ 1,5 km de remparts ; 4 hectares de douves assuraient la défense du site et le rendaient quasiment imprenable.
Le site devient ensuite un lieu de casernement pour l’armée française, jusqu’au début du XXe siècle. Lorsque cessent les tumultes de la Première Guerre mondiale, le Château Fort de Guise est ruiné, bombardé, mais il est loin d’être anéanti : son architecture demeure bien lisible sur la colline, dominant encore la ville. L’Etat décide cependant de sa vente en 1923. Les divers propriétaires qui le rachètent transforment le Château en carrière de pierres et en décharge publique. / Réduire
Guise était autrefois sur le chemin de la ligne Le Catelet > Gouy, rattachée à la voie de Laon > Wassigny. Aujourd'hui désaffectée, elle passait sous le chateau !
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