Berny-Rivière et Saint-Christophe-à-Berry sont implantés sur la rive droite de l’Aisne, à 16 km à l’ouest de Soissons. La butte de Chapeaumont surplombe la vallée, culminant à 135,4 m. Le relief, aujourd’hui boisé, mêle futaie de hêtres et taillis de noisetiers.... Agrandir
Berny-Rivière et Saint-Christophe-à-Berry sont implantés sur la rive droite de l’Aisne, à 16 km à l’ouest de Soissons. La butte de Chapeaumont surplombe la vallée, culminant à 135,4 m.
Le relief, aujourd’hui boisé, mêle futaie de hêtres et taillis de noisetiers. Le sous-sol, constitué de calcaire grossier du Lutétien, a été exploité comme pierre à bâtir, d’abord à ciel ouvert, puis souterrainement selon la méthode des « piliers tournés».
A Chapaumont sont situées d’anciennes carrières dont les galeries souterraines s’étendent sur plusieurs centaines de mètres. Ces carrières ont servi d’abris aux troupes françaises pendant la guerre 1914-1918. Elles furent lieu de repos de plusieurs régiments qui combattaient dans les tranchées de l’Aisne.
D’une part, dans la commune de Saint-Christophe, un poste de commandement fut construit dans le roc. Cet ouvrage mérite d’être conservé dans son état actuel. D’autre part dans la commune de Berny-Rivière, une chapelle taillée à l’extrémité d’une galerie, dans le coeur du rocher (oeuvre d’un sculpteur soldat) offre outre un certain intérêt artistique un indéniable intérêt historique encore augmenté par l’inscription gravée dans la pierre des noms des régiments ayant séjourné en ce lieu.
Parmi la trentaine de chapelles souterraines construites pendant la Grande Guerre par des combattants et qui existent encore, celle de Chapeaumont est la plus spectaculaire par ses dimensions, son agencement et la qualité de sa réalisation. Elle est réalisée en trois temps, juin 1916, automne 1916 et janvier 1917. Le bois de Chapeaumont est régulièrement entretenu. Les vestiges restent instables. Une clôture dissuasive interdit le passage des nombreuses motos qui fréquentaient le site. / Réduire
Pas encore sûr et certain de la localisation, elle serait du côté de Soupir et serait très difficile d'accès. Elle avait été surnommée « elefanten höle » (grotte de l’Éléphant) par les soldats allemands pendant la Première guerre mondiale, à cause... Agrandir
Pas encore sûr et certain de la localisation, elle serait du côté de Soupir et serait très difficile d'accès.
Elle avait été surnommée « elefanten höle » (grotte de l’Éléphant) par les soldats allemands pendant la Première guerre mondiale, à cause d’une tête de cet animal, en bois et en tôle, suspendue au-dessus du cavage principal. Elle fut aménagée par les allemands lors des violents combats du « chemin des Dames ». On y trouve les traces habituelles de la présence militaire avec des piliers de consolidation, des restes de sommiers, des chaussures de cuir allemandes, de gourdes allemandes, des restes de cheminées dont les évacuations se font par les anciens puits d'aérations. Dans une petite carrière toute proche se trouve un four à pain en briquettes réfractaires.
On peut noter également la présence d'un autel religieux. Il est structuré par la présence de quatre petites colonnes.
C'est une des rares chapelles souterraines allemandes encore en état dans la région. / Réduire
Ancienne carrière utilisée lors de la Seconde Guerre Mondiale, elle sert désormais d'habitations. Elle est très bien dissimulée.
Dès septembre 1914, après la fixation du front, les carrières de Montigny abritent des soldats français. De cette période subsiste des traces rupestres et des aménagements qui font du site un lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale. Ce site... Agrandir
Dès septembre 1914, après la fixation du front, les carrières de Montigny abritent des soldats français. De cette période subsiste des traces rupestres et des aménagements qui font du site un lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale.
Ce site remarquable concentre également en un même lieu des galeries souterraines et des habitats troglodytes. La particularité du site est d’être troglodytique pour une partie, cela grâce aux exploitants qui ont aménagé leurs logements directement dans le calcaire. Durant des siècles, cet espace de 8 hectares de verdures et de vestiges patrimoniaux a connu la vie des carriers et de leurs familles ; une population estimée jusqu’à 200 habitants.
Le site a retenu l’attention de la commission départementale chargée de l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre 14-18. / Réduire
La Creute du Chauffour est l’ancienne carrière du Chauffour aménagée par les soldats français « les poilus » pendant la Première Guerre mondiale à proximité du front du Chemin des Dames. Les militaires français ont occupé la carrière du Chauffour de... Agrandir
La Creute du Chauffour est l’ancienne carrière du Chauffour aménagée par les soldats français « les poilus » pendant la Première Guerre mondiale à proximité du front du Chemin des Dames.
Les militaires français ont occupé la carrière du Chauffour de 1914 à 1917, c’est les soldats du 72ème régiment d’infanterie territoriale qui ont été chargé d’aménager l’ancienne carrière. Les officiers sont logés dans des quartiers bâtis dans les galeries avec un confort assez développé pour une position militaire temporaire (cheminées, portes, fenêtres) tandis que les soldats cantonnent dans les galeries de la carrière souterraine sur des paillasses. Les conditions de vie sont alors très précaires pour les soldats, entre l’humidité et le froid des galeries, s’ajoute l’insalubrité qui s’accumule et la présence de rats inévitable.
Lors d’une offensive allemande le 9 juin 1918 qui fera place nette sur la colline voisine du Plémont sur la route de Compiègne, la creute du Chauffour jouera un rôle certes minime au combat mais sera un vrai point de repli pour les poilus blessés ou pour approvisionner rapidement le front en munitions et vivre. / Réduire
Lors de la Première guerre mondiale, elle fut occupée par les soldats allemands puis français, notamment les 1er et 3e bataillons du 137e Régiment d'infanterie. Par la suite, les américains de l’AEF (American Expeditionary Force) utilisèrent la creute comme zone... Agrandir
Lors de la Première guerre mondiale, elle fut occupée par les soldats allemands puis français, notamment les 1er et 3e bataillons du 137e Régiment d'infanterie. Par la suite, les américains de l’AEF (American Expeditionary Force) utilisèrent la creute comme zone de cantonnement. Ils ont laissés de nombreux témoignages de leur passage. On trouve également en plus faible proportion des traces pariétales françaises et allemandes. La plupart gravaient simplement leur nom, la date et parfois la ville d'où il venait. Mais on y retrouve également de nombreuses sculptures abordant les thèmes de la guerre, des femmes et la religion. / Réduire
Suite au repli allemand sur les rives nord de l'Aisne après la Première bataille de la Marne, c'est sur le plateau de Confrécourt, au nord de Vic-sur-Aisne, que les soldats creusent les premières tranchées marquant le passage de la guerre... Agrandir
Suite au repli allemand sur les rives nord de l'Aisne après la Première bataille de la Marne, c'est sur le plateau de Confrécourt, au nord de Vic-sur-Aisne, que les soldats creusent les premières tranchées marquant le passage de la guerre de mouvement à la guerre de position et le début de l'enlisement du conflit.
Dès l'automne 1914, les soldats français trouvent refuge à quelques mètres des premières lignes, dans les anciennes carrières d'extraction de pierre utilisées depuis le Moyen-Âge et transformées en champignonnières au XIXe siècle. Ces carrières de calcaire, creusées à flanc de coteau, sont un abri idéal pour apporter les premiers soins aux blessés et offrir du repos aux hommes épuisés par des offensives meurtrières et inutiles. Les soldats venus au repos dans ces carrières ont laissé une importante œuvre d’histoire et de mémoire en taillant la pierre. De magnifiques fresques et sculptures ornent les parois des creutes : plaques préfigurant les listes des morts aux combats, blasons des régiments, têtes de cheval ou de femme comme Marianne, chapelles où l’on priait avant de remonter dans les tranchées.
Cet ensemble constitue un témoignage unique de la Grande Guerre. A quelques mètres se trouvent encore les ruines de la ferme fortifiée de Confrécourt qui a été le théâtre de violents combats en septembre 1914. / Réduire
Fortement disputée lors de la Première Guerre Mondiale, cette carrière tire son nom de cinq anciens piliers tournés de la carrière, isolés par des effondrements dus à la surexploitation. Ils forment une espèce de table à cinq pieds d’une dizaine... Agrandir
Fortement disputée lors de la Première Guerre Mondiale, cette carrière tire son nom de cinq anciens piliers tournés de la
carrière, isolés par des effondrements dus à la surexploitation. Ils forment une espèce de table à cinq pieds d’une dizaine de mètres de haut.
Reconvertie un temps en champignonnière, les “Cinq Piliers” sont aujourd’hui situés sur un parcours de 4 x 4. De nombreuses sculptures et graffiti français et allemands sont visibles sur le site. / Réduire
Chantier fermé en 1975. Carrière grandiose. Pas plus d'infos.
Une carrière de Magenta ! Elle est exploitée depuis le début des années 2000 par Rocamat. Elle est tout simplement immense et à ciel ouvert, il faut donc user de ruse pour y accéder.
Une carrière où l'on a tourné plusieurs films, dont un film Astérix, et qui est reconnue pour être l'un des seuls spots de spéléo et de via cordata de la région. Ses vestiges présentent des murs de plus de 10... Agrandir
Une carrière où l'on a tourné plusieurs films, dont un film Astérix, et qui est reconnue pour être l'un des seuls spots de spéléo et de via cordata de la région. Ses vestiges présentent des murs de plus de 10 mètres ! Je ne connais pas l'emplacement exact de la carrière, mais je vais savoir me montrer curieux pour visiter tous les endroits de ce petit village. / Réduire
L’ombre de la Seconde Guerre mondiale plane sur ces ruines du 20e siècle. Nous sommes en 1944. Les nazis s’amusent à pilonner Londres et le sud de l’Angleterre en lançant leurs missiles V1 et V2 depuis la France. Afin de... Agrandir
L’ombre de la Seconde Guerre mondiale plane sur ces ruines du 20e siècle. Nous sommes en 1944. Les nazis s’amusent à pilonner Londres et le sud de l’Angleterre en lançant leurs missiles V1 et V2 depuis la France. Afin de pouvoir continuer leur bombardements, les Allemands stockent ces missiles dans plusieurs lieux, à l’abri des regards … et des représailles.
À Saint Leu d’Esserent, les soldats de la Wehrmacht réquisitionnent les immenses carrières de calcaire souterraines (90 hectares) dites du Couvent et de Saint Christophe pour entreposer 1.500 missiles V1. Mais pour les Anglais la coupe est pleine, et dans la nuit du 4 au 5 juillet 1944, des avions de la Royal Air Force volent vers la ville : c’est l’opération Crossbow.
Une fois les habitants avertis par un message radiophonique codé, des Lancasters, des Mosquitos et des Dambusters font pleuvoir le feu sur la ville et sur les fameuses carrières. L’opération est répétée dans la nuit du 7 au 8 juillet, puis le 5 août. L’acheminement des V1 vers leurs rampes de lancement est coupé. Les soldats allemands battent en retraite et font exploser derrière eux une partie des carrières. L’opération Crossbow est un succès que Saint-Leu-d’Esserent paye au prix fort : la ville est alors détruite à 85%. / Réduire
Dans ce petit village de l'Aisne, plusieurs habitations troglodytes semblent attendre d'être visitées ...
Des habitations troglodytes et une carrière de taille moyenne au lieu dit La Carlette. A cet endroit furent fusillés plusieurs villageois soupçonnés d’aider les soldats français lors de la guerre 14/18.
Un réseau de plusieurs creutes en bordure de route. Quelques restes de matériels agricoles sont visibles. Une des creutes possède une hauteur importante avec une exploitation en gradins. Un site vraiment magnifique où la nature a toute sa place.... Agrandir
Un réseau de plusieurs creutes en bordure de route. Quelques restes de matériels agricoles sont visibles. Une des creutes possède une hauteur importante avec une exploitation en gradins. Un site vraiment magnifique où la nature a toute sa place. / Réduire
Cette creute perdue au fin fond d’un sous bois a accueilli, lors de la guerre 14/18, des soldats de nationalité différentes. Britannique, Français et Allemands se sont succédés dans cette cavité. Chacun a inscrit sur le pilier à l’entrée, le... Agrandir
Cette creute perdue au fin fond d’un sous bois a accueilli, lors de la guerre 14/18, des soldats de nationalité différentes. Britannique, Français et Allemands se sont succédés dans cette cavité. Chacun a inscrit sur le pilier à l’entrée, le nom de son régiment. Quelques traces de pillages et de dégradations des œuvres sont visibles mais l’ensemble reste assez bien préservé. / Réduire
On appelle cette carrière la carrière du "pont" car il y a effectivement un très beau pont en pierre de taille à l'entrée de cette carrière. Deux tranchées dans la masse nous emmène jusqu'à l'exploitation souterraine. Cet énorme fontis à ciel... Agrandir
On appelle cette carrière la carrière du "pont" car il y a effectivement un très beau pont en pierre de taille à l'entrée de cette carrière.
Deux tranchées dans la masse nous emmène jusqu'à l'exploitation souterraine. Cet énorme fontis à ciel ouvert aujourd'hui est le résultat des bombardements durant la Seconde Guerre Mondiale. La carrière a servie pour les allemands comme dépôt de munitions. On a renforcé ensuite les entrées avec de gros piliers maçonnés. / Réduire
Le Motovlogueur préféré de tes Motovlogueurs préférés. Depuis 2017 roulant en Yamaha XT660Z Ténéré, je fais des vidéos de type rigolade et de type découverte du Nord de la France. N'hésite pas à me rejoindre sur YouTube et ailleurs !